Le Cercle des Intellectuels et Universitaires du MFDC communique
Communiqué:Le Président MACKY SALL et son gouvernement ne cessent de montrer leurs limites dans la gestion du dossier Casamançais. Cette fuite en avant, a commencé au lendemain de la prise de fonction du nouveau Président de la République sénégalaise.
En effet, ce dernier, par manque d’arguments pour aller vers les négociations avec le MFDC, va choisir d’installer la politique de la guerre d’usure en Casamance, comme ses prédécesseurs, en soufflant le froid et le chaud.
Ainsi, il est allé la veille solliciter le concours d’un pays voisin pour la résolution du conflit armé en Casamance, et le lendemain, il rejoint le Président SARKOZY pour se réarmer. Cette stratégie politique qu’applique l’État sénégalais en Casamance, est un aveu de l’existence d’une guerre entre les deux entités.
Pour information, le porte parole du Cercle des Universitaires et Intellectuels du MFDC n’a pas eu d’entretien téléphonique avec Monsieur ATEPA, comme annoncé dans un journal sénégalais.
Par ailleurs, nous saisissons cette occasion pour dénoncer la récupération politique de la mort de Monsieur Jules François BOCANDE par Monsieur Pierre GOUDIABY ATEPA, pour refaire ses entrées au palais présidentiel sénégalais, à travers son appel au dialogue entre l’État du Sénégal et le MFDC.
Nous tenons à rappeler à ce Monsieur, que le MFDC ne cesse d’inviter l’État du Sénégal à s’accorder avec lui sur le choix de son Excellence Saïd DJINNIT, Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Afrique de l’ouest, comme facilitateur et organisateur des négociations entre les deux entités en question.
Le problème de cet homme, c’est qu’il a voulu nous imposer la communauté SAN EGIDIO comme organe de médiation, ce que nous avons toujours refusé. Le conflit armé en Casamance a dépassé le niveau d’un dialogue pour le maintien de notre territoire dans le Sénégal.
Il est plutôt question d’une négociation sans complaisance pour une partition pacifique de la Casamance.
En outre, cette mise au point est aussi valable pour un journaliste d’investigation sénégalais irresponsable, qui définissait l’incident survenu durant la finale ayant opposé en 1981 l’équipe du Casa sport à celle de la Jeanne d’arc, comme élément déclencheur des événements de décembre 1982 en Casamance.
Tenter de donner une nouvelle orientation à la résistance que mène le MFDC en Casamance en réduisant son combat pour son indépendance entamé depuis l’arrivée du colon en Casamance, à un loisir sportif, relève de la démagogie, et c’est peine perdu .
Par conséquent, nous ne recevrons aucun émissaire sénégalais, car le MFDC ne prépare pas un dialogue avec le Sénégal, mais des négociations en terrain neutre, notamment à Genève.
VIVE LA CASAMANCE LIBRE ET INDÉPENDANTE
Le Cercle des Universitaires et Intellectuels du MFDC