Le hors-jeu de Pierre Goudiaby Atepa
Au cours de ce que le sénégal a appelé « Le dernier match de Bocandé » au stade Demba Diop de Dakar, Pierre Goudiaby Atepa qui, en se demandant si les chefs militaires du Mouvement de Forces Démocratiques de Casamance devraient attendre le mort de tous les fils de la Casamance pour accepter enfin de négocier avec les autorités sénégalaises, est passé complètement à côté.
La mort de Bocandé (Paix à son âme n’est nullement liée à une quelconque intransigeance des responsables du mouvement indépendantiste.
Nous savons tous que c’est par ce que notre ESSAMAY avait essayé d’imposer une touche casamançaise au fonctionnement du foot-ball sénégalais(en s’attaquant frontalement à certaines pratiques comme les magouilles, détournements de fonds etc…) qu’il a été purement et simplement écarté de l’équipe nationale et de toutes les instances de décision par cette mafia sénégalaise qui n’avait rien à faire dans le domaine du foot-ball et surtout n’avait rien à apprendre à ce digne fils de la Casamance, meilleur buteur de la ligue 1 française en 1986 qui a réussi à qualifier le Sénégal , d’abord en tant que joueur à une phase finale de la coupe d’Afrique en 1996 après 18 ans d’absence grâce à un triplet face au Zimbabwe, ensuite en tant qu’entraineur adjoint du français Bruno Metsu pour la première fois à une phase finale de coupe du monde en 2002, amenant l’équipe jusqu’en quart de finale.
D’anciens footballeurs comme Roger Mendy, El Hadji Diouf et Fadiga ont publiquement dénoncé le traitement subi par BOCANDE qui a occasionné sa longue souffrance jusqu’à sa mort. ATEPA devrait donc prendre son courage à deux mains et se poser au moins ces deux questions.-
D’abord, pourquoi les autorités sénégalaises s’en prennent systématiquement à tous les fils de la Casamance qui se revendiquent comme tels par leurs actes? Ensuite, est ce qu’elles (les autorités sénégalaises) attendent que tous les Casamançais dignes (incorruptibles et courageux) soient morts pour enfin accepter de cette race d’hypocrites, de vendus et de poltrons façonnés à leur image et quelles présentent volontiers comme de vrais patriotes.
Il y a moins de deux ans, le collectif des cadres casamançais (ou casamanquais?) avait transporté des centaines de personnes, présentées devant les écrans des télévisions comme provenant des diverses parties de la Casamance, au palais de la république pour rencontrer Abdoulaye Wade et parler de paix en Casamance.
Depuis l’ors, les sénégalais attendent , sans trop se faire d’illusions, que tout ces gens prennent tous et ensemble le chemin inverse c.a.d se dirigent vers le maquis pour rencontrer aussi les chefs militaires comme l’avaient fait à l’époque feu Marcel Bassène, Laye Diop Diatta, Omar Lamine Badji.
BAKINE.