Réactions jusqu’ au Burkina Faso sur les déclarations de Salif Sadio.
« Dieu seul sait quand la plaie casamançaise pourra enfin se refermer ».La presse réagit après l’interview sur notre antenne, lundi, de l’un des principaux leaders de la rébellion casamançaise, Salif Sadio. Pour Lescables.net , au Sénégal, le président Macky Sall et Salif Sadio, « ne parlent pas le même langage ».
, écrit L’Observateur au Burkina Faso. Ce conflit « a toujours hanté les arcanes du pouvoir central. (…) Abdoulaye Wade avait promis de régler le problème en seulement 100 jours, autrement dit en un tour de main. Mais voilà que 12 ans après, la Casamance (…) attend toujours le fameux tour de passe-passe ».
« A trop tirer sur la corde… »
« Un véritable dialogue de sourds », commente le site d’information, car pour le chef de l’État, il est hors de question de négocier une quelconque indépendance pour la partie sud du pays. Et son offre de paix « est tombé dans l’oreille d’un sourd », écrit encore Le Quotidien, toujours à Dakar. « Il faut croire que certains jusqu’au-boutistes (…) trouvent désormais leur compte dans une économie de guerre sur fond de trafics, conclut L’Observateur au Burkina. Et plus que tout, ils redoutent la paix et ses inévitables compromis. Cela dit, Salif Sadio gagnerait à ne pas refuser la main qui lui est tendue, car, à trop tirer sur la corde, elle finira par rompre ».L’audition de « Rimka ».