SOS Casamance dénonce l’attitute irresponsable de Pierre Atépa Goudiaby
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction et daté du 16 juillet 2012, « SOS Casamance » dénonce « l’attitude irresponsable » de Pierre Atépa Goudiaby.
Ces propos de Mr.Goudiaby dans une émission radio à Ziguinchor ont dérangé la diaspora casamançaise: « les amis qui sont de Paris, font des trafics de cartes de séjour. Ils ont leurs enfants dans les grandes universités, et écoles Françaises. C’est facile de rester dans les salons bien chauds et de tirer les ficelles au moment où les populations casamançaises souffrent et se font mordre par des serpents….. »
SOS Casamance poursuit : « Face à de tels propos graves, nous invitons publiquement Mr. Pierre Goudiaby Atépa, à citer nommément les personnes qui lui ont servi de tel discours, pour éclairer l’opinion nationale et Internationale sur la véracité de ces propos. Nous pensons que les Casamançais tout comme l’opinion nationale, ont le droit d’être édifiés, sur les propos tenus par M. Goudiaby.
Nous demandons solennellement à Mr Pierre GOUDIABY Atépa, de régler ces problèmes crypto personnels avec ces anciens Camarades du MFDC, plutôt que de chercher à mettre tous les Casamançais de Paris dans la même situation.
SOS Casamance dénonce avec la dernière énergie cette attitude irresponsable du Président des Cadres Casamançais, qui est de nature à semer la confusion et le doute dans l’esprit des Casamançais sur la vie d’honnêtes gens de la diaspora qui ne vivent que de la sueur de leur travail.
Nous lui rappelons aussi qu’être des cadres Casamançais ne leur donne aucun mandat ni légitimité, encore moins un titre de propriété de la Casamance pour vouloir négocier, quoi que ce soit au nom des Casamançais.
S’il y a des actions sur les quelles, les cadres Casamançais sont attendus, c’est plutôt d’œuvrer pour l’unité des Casamançais, de venir en aide d’urgence, aux populations fatiguées de la Casamance, pour reprendre son expression ; C’est de répondre de façon concrète aux préoccupations des jeunes, à savoir l’emploi et la formation ; c’est aussi de répondre aux besoins des femmes. Et enfin, c’est faire face aux enjeux du développement global de la Casamance.
Il est temps d’arrêter les calculs non avoués ! Il est temps d’aller au secours de nos populations meurtries par ce conflit ! Il est temps chers cadres de répondre concrètement à l’appel du devoir ! Pour la paix, dans l’unité, le pardon, et la réconciliation. Il est temps de cultiver la solidarité fraternelle entre toutes les filles et fils de la Casamance, sans distinction religieuse, ethnique, de sexe, de couleur, ou d’appartenance idéologique.
Il est enfin temps de Servir la Casamance, et non de la desservir. »
SOS Casamance
Ibou Camara