C’est un ultimatum qui est lancé aux populations étrangères et notamment sénégalaises qui vivent dans le village de Saint-Georges près de l’embouchure du fleuve de Casamance.

Depuis le lynchage au début de ce mois d’Antoine Robert Sambou par l’armée sénégalaise, les riverains du paisible village ne décolèrent pas. La population fustige la violence propagée par les militaires.

 Ils réclament le départ imminent des pêcheurs non-autochtones et des militaires sénégalais qui sont là pour protéger que les intérêts de leurs compatriotes.

 Avec la mobilisation de la population locale et des environs de  Mlomp et d’Oussouye, il est à craindre que Ponta, nom donné à Saint-Georges se transforme en un champ de bataille opposant l’armée sénégalaise aux habitants hostiles à toute présence armée dans la zone.

 Déterminés à défendre leur liberté et leur activité de pêche les villageois n’ont pas l’intention de relâcher la pression sur le gouvernement du Sénégal pour obtenir le retrait de l’armée « d’occupation ».

 « Même si les gens sont tués ou emprisonnés, on continuera à lutter », assènent-t-ils.

Elankoor