Dans un communiqué daté du 19 juin 2013 et parvenu à notre journal hier soir, César Atoute Badiate impute à l’Etat du Sénégal l’entière responsabilité de l’arrestation des 12 démineurs.

Evoquant la réunion du 06 juin 2013 tenue à Sao Domingo (Guinée-Bissau) et refusant de signer un nouveau protocole d’accord, César Atoute atteste que  le Sénégal a reconnu sa faute et doit assumer pleinement sa responsabilité par l’ordre de tâches signé par Seyni Diop du CNAMS.

Ferme sur les principes et en se référant aux accords du 20 mars 2013, César Atoute réaffirme l’interdiction du déminage en Casamance en période de guerre.

 ‘’Le déminage de la Casamance reprendra seulement au retour de la paix », a fait savoir César Atoute Badiate, dans le communiqué.

Il considère aujourd’hui que le déminage en Casamance, y compris humanitaire est en faveur de l’armée sénégalaise citant la situation du 27 janvier 2007 relative aux opérations de déminage effectuées à l’époque par les démineurs militaires marocains.

Le chef  du maquis estime que le Sénégal ne respecte jamais la signature d’accord. Il s’inscrit en homme de paix : » Ce qui peut faire revenir la paix n’est pas le déminage mais la sincérité, la vérité, l’engagement formel, honnêteté et la franchise. »

« Mais je me réclame toujours homme de paix, et je le serais. C’est pourquoi je me prépare à libérer les neuf autres démineurs » a-t-il révélé.

Selon nos sources le communiqué final du 6 juin dernier n’a été signé que par le Sénégal. Aucune autre partie (La Guinée-Bissau, ONGs et le MFDC) n’a voulu mettre son sceau.

Balanta Mané