Héros de la liberté, Madiba et Papa Koulimpi ont mené le même combat
Le Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique s’est terminé le weekend dernier à Paris en présence d’une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, alors que le continent est endeuillé par la disparition tragique de Nelson Mandela à 95 ans dont la vie entière a été dédiée à la lutte contre l’apartheid et l’exclusion et pour la liberté et la dignité des Africains.
Ce combat a été de toute sa vie Abbé Diamacoune Senghor pour l’affranchissement et l’indépendance des peuples africains.
Comme Madiba le nom donné à Mandela, Papa Koulempi est le surnom que les populations de Casamance ont attribué à Diamacoune.
Si l’un a séjourné près de 30 ans en prison de Robert Island, l’autre a passé pour le même combat dans les prisons de Reubeuss-Dakar, de Hann-Dakar et de Thiès .
Si Madiba est décédé loin de sa Qunu natale, Papa Koulimpi est mort très loin de sa Casamance.
L’un comme l’autre ont été traités de danger public pour la sécurité de l’Etat.
Comme Madiba pour l’Afrique du Sud, Abbé Diamacoune Senghor incarne pour la Casamance les valeurs universelles dont les droits à vivre librement.
Les deux héros sont magnifiés d’un symbole de lutte inlassable qui devrait guider les dirigeants africains réunis à Paris à se prendre en charge et à trouver les solutions qui s’imposent pour libérer, sécuriser et développer notre continent.
Les Africains ont tout intérêt donc à reprendre l’initiative afin de s’assumer par leurs propres moyens la stabilité et le développement de l’Afrique.
La Casamance d’Abbé Augustin Diamacoune Senghor qui en avait fait la prophétie en ces termes « L’unité africaine pourrait démarrer en Casamance », participera au même titre que tous les Etats africains au renforcement des capacités de l’Union Africaine et trouver des solutions africaines aux problèmes africains.
L’histoire récente nous enseigne qu’aucun pays aussi puissant qu’il soit ne peut se substituer aux peuples africains pour régler nos préoccupations quotidiennes.
Si la lutte contre le terrorisme en Afrique est l’argument premier de l’ interventionnisme dans le continent, le problème de l’Afrique a été l’esclavage, la colonisation et le terrorisme qui sont toutes des formes d’occupation et de négation de la liberté individuelle.
Pour ce combat, la Casamance y participe depuis cinq siècles notamment à son niveau pour son« affranchissement » contre le Portugal, la France et n’en déplaise au Sénégal.
La lutte continue…
Bintou Diallo
SinkurBadin
Chère Bintou, tu fais honneur à toute la Casamance. Tu es pour moi la nouvelle Alinesitoé Jatta. La lutte de Mandela et de Diamacoune sont en Effet aussi pour l’émancipation de la femme africaine. Le message de paix, de démocratie et de reconciliation vaut aussi pour la Casamance. La lutta continua et Invicta Felix