Hier vendredi 18 juillet 2014, journée internationale Nelson Mandela, l’UCAD et le Mouvement des Jeunes Madibaristes (MJM) s’engagent à se servir de l’héritage de Nelson Mandela pour la résolution des conflits en Afrique.

Comme toujours, les sociétés humaines ont besoin de repères pour se faire et améliorer leur cadre de vie tout en vivant en parfaite harmonie. L’harmonie d’abord, c’est ce que la vie de cet homme nous apprend et pour lui c’est la clef de tout bonheur. Un monde sans dominant ni dominé, juste une société équilibrée qui ne compte que des gagnants. Aujourd’hui, le Mouvement des jeunes Madibaristes nous apprend que pour connaitre les lendemains d’un peuple, l’éducation et le comportement de sa jeunesse constituent les meilleurs indicateurs.

Pour ces jeunes, le progrès, l’émergence, le développement de tout peuple, sa capacité à résister aux calamités et aux imprévues de la vie, quel que soit la valeur de ses ressources naturelles dépendent de sa ressource humaine. Celle si doit non seulement être formée mais aussi informée en temps réel d’une source fiable et crédible. Ils certifient que quand les jeunes en plus d’une bonne formation, sont bien informés, ils constituent les fondements d’un développement continu d’où la nécessité de penser notre système éducatif surtout l’enseignement supérieur dans le but de mieux encadrer et de mieux former cette jeunesse.

Dès lors, les systèmes quoi qu’ils puissent jouer comme rôle, doivent s’appuyer sur des informations et des données fiables pour espérer avoir les meilleures orientations possibles. La rencontre a vu la présence des représentants du système des Nations Unis, de Mr Shilubané ambassadeur de l’Afrique du Sud au Sénégal, de Mr Serigne Amadou Ndiaye Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques, de Mr Olivier Sagna représentant du Ministre de l’enseignement Supérieur.

La conférence était animée par le Docteur Diallo Diop qui en parlant de se servir de l’héritage de Mandela pour la résolution des conflits en Afrique a pris des exemples d’autres conflits en Afrique et volontairement ou involontairement a omit le plus vieux des conflits en Afrique qui se trouve être la crise Casamançaise, une actualité Sénégalaise.

L’on se demandait dans la salle pourquoi ce contournement du conflit Casamançais ? Ne devons-nous pas nous servir de l’héritage de Madiba pour apporter des solutions définitives à la crise Casamançaise ? Interrogations posés par le Président du Kekendo et de son avis l’étudiant Baboucar Badji président de l’association des étudiants pour le développement de la Casamance, Mandela reste le bon exemple de dirigeant pour une Casamance libre, un Sénégal réconcilié et une Afrique émergente car  ce dernier après avoir compris et acceptés les différences entre les peuples d’Afrique du Sud s’est doté de la volonté politique de lutter contre toute forme de ségrégation afin de créer dans cette Afrique du Sud multiculturelle doublée d’antagonisme raciale un Etat harmonieux ou tous les hommes sont libres et égaux.

Le conférencier revient pour dire que dans ce 21^esiècle menaçant, l’Afrique a besoin de fédérer ses forces et de croire que la victoire est au bout du chemin et que cela se fera  avec des économies efficaces capables de subvenir aux besoins fondamentaux des populations. Pour ce qui est de nos leaders nés après les indépendances, le modérateur recommande qu’ils aient beaucoup de volonté politique, qu’ils soient sincères avec leur peuple et qu’ils sachent que chaque génération à sa mission et qu’elle a l’obligation de ne pas la trahir. Ainsi prit fin la conférence avec le mot d’ordre : cultivons la paix.

Baba Africa