Casamance: Les démocrates et les patriotes casamançais rassurés
Voilà qui rassure tous les démocrates et les patriotes casamançais. Refuser de prêter attention à toutes ces promesses ridicules qui nous parviennent de résidus de différents partis sénégalais qui tentent par tous les moyens de montrer qu’ils existent encore – virtuellement en tout cas –, mais parce que cette logique atavique de l’utopie politicienne prouve que ceux qui veulent barrer la route de l’indépendance par un plan de développement nommée Acte III ont eu pleinement la tête dans la boue.
Ce mélange d’insanités, de sermons creux et de niaiseries proférés surtout à partir de Dakar, la capitale des modou-modous, sont leur minable œuvre car choyés par tous ces gouvernants sénégalo-mourido-tidianes en apparence «démocratiques» où ils ont trouvé un refuge confortable, récolté l’argent du pauvre contribuable sénégalais et applaudi les crimes abominables commis contre les Casamançais pour avoir simplement refusé d’adhérer à leur projet maléfique qu’est la Casamance dans le « Grand » Sénégal. Heureusement que mort-nés ont été la confédération du Mali et la Sénégambie.
Ils s’enchantent à chaque levée du matin pour encore mieux diviser les Casamançais, leurs propres frères et sœurs, leurs amis et leurs familles, leurs quartiers et leurs villages.
Tout cela sous la protection de certains lâches gouvernements occidentaux, anciens colonisateurs, qui ont eu peur que leurs hôtes encombrants dévoilent un accord infâme en faisant couler le sang gratuitement en Casamance.
Faisons leurs entendre notre vérité qui, si elle avait été saisie dès le début des années 1960 mais aussi en décembre 1982 et 1983, elle aurait épargné à des milliers de citoyens innocents de cette terrible guerre.
Duperies ou complicités, les crimes et les projets bidons de développement doivent cesser. Ces grands bandits à col blanc doivent cesser leurs honteux et stupides agissements. Ils ont échoué alors ils braillent.
« Comme son palmier la Casamance fleurira » disait Augustin Diamacoune Senghor.
Emile Tendeng