Casamance: Les populations de Néma Dinaré et de Djibieume s’engagent à revaloriser la forêt
Après quelques localités de la Gambie et sous la houlette du comité dialogue transfrontalier, les villages de Néma Dinaré et Djibieume situés dans la nouvelle commune de Djibidione on procédé le weekend dernier à un reboisement, histoire de revaloriser la forêt dans cette partie du département de Bignona. Hommes et femmes, tout âge confondu se sont mobilisé pour l’occasion.
« La forêt casamançaise se détériore avec une allure impressionnante et l’alerte ne sonne pas uniquement pour les défenseurs de la nature, mais aussi pour ceux qui en vivent» Cette phrase, les populations de la zone de Djibidione dans le département de Bignona ont semblé l’avoir comprise, au point de faire aujourd’hui de la revalorisation des espèces de la forêt leur credo. Accompagnés de quelques responsables du comité transfrontalier, des centaines de personnes tout âge confondu étaient à Néma Dinaré et a Djibieume, deux villages au cœur du Fogny dans le cadre de la première édition des journées de reboisement, initiées par la le comité du dialogue transfrontalier.
Ainsi, plusieurs centaines de plants, de l’anacardier et de l’eucalyptus ont été enfouies dans le sol de ces deux localités. Il s’agit pour les populations de redonner à la forêt son lustre d’antan, afin de mieux sauvegarder ses vertus, dont leur survie dépend en grande partie des ressources tirées de celle-ci. Khady Djiba, membre du comité dialogue transfrontalier du village de Néma Dinaré lancera un appel à toute la population, hommes et femmes, jeunes et vieux de jouer le rôle avant-gardiste de protecteurs de la forêt qui faisait jadis la fierté de tout casamançais.
Pour le comité dialogue transfrontalier de la Sénégambie méridionale, il s’agit plutôt d’accompagner les populations dans cet élan de revalorisation de la forêt dans l’axe nord ou elle est entrain d’être massacrée avec une vitesse sans aucune mesure. Les populations de Djibieume et de Néma Dinaré ont toutefois invité les autres villages à s’engager dans le reboisement mais surtout à installer des comités de veille aux feux de Brousse qui sont récurrents dans la Zone.
Maléguène
Bantankouro
QUAND ON PARLE DE LA VERTE CASAMANCE C’EST A CAUSE DE NOS FORÊTS, JE SUIS CONTENT QUE LES VILLAGES S’UNISSENT POUR LUTTER CONTRE LA DEFORESTATION, CONTRE LA DESERTIFICATION ET POUR LA SAUVEGARDE ET LA RESTAURATION DE LA NATURE. VIVE LA VERTE CASAMANCE