L’affaire de l’étudiant mort à la suite des affrontements entre forces de l’ordre Sénégalaise et étudiants de l’université de Dakar a pris la vedette sur les sept morts de l’explosion de la mine dans la commune d’Oulampane.

Si presque toute la presse Sénégalaise a tristement passé son temps à parler de Bassirou Faye tué par la police Sénégalaise, le président de la République n’a pas pu rectifier le tir tombant même dangereusement dans une grossière erreur de communication en traitant cette affaire de Dakar avec le maximum d’attention.

Jamais au plus grand jamais il n’a abordé la question relative à la mort des jeunes Casamançais et ce n’est qu’après dénonciation de ce comportement qu’un groupe dirigé par le ministre conseiller Abdoulaye Badji est allé ce début de semaine présenter des condoléances avec seulement une enveloppe de cinq millions de francs pour consoler des familles qui ont perdu des êtres très chers à cause de l’acharnement du Sénégal sur un peuple qui désire se libérer et prendre son destin en main. Et pourtant, pour la seule famille de Bassirou Faye, c’est plus de cinq millions qui a été dégagé.

Lors d’un point de presse, le coordonnateur du mouvement vision citoyen Madia Diop Sané avait regretté avec la plus grande énergie le comportement des autorités Sénégalaises et casamançaises qui avaient dangereusement fait preuve d’un silence coupable par rapport au drame survenu à Oulampane. Ce dernier invitera par ailleurs les jeunes du sud du Sénégal à se mobiliser autour de l’essentiel, l’essentiel étant pour lui de taper sur la table pour exiger le respect et la dignité.

Maléguène