Le Cardinal SARR tente de faire croire à l’opinion que le processus de paix n’est pas en panne.

Si tel est le cas nous lui demandons de nous dire quelle est la moindre avancée qu’il puisse nous citer comme acquis par rapport à ce processus de paix.

Avec qui César Atoute est –il entrain de négocier de nos jours ? Et qu’est ce qui a été obtenu par lui ou par celui qui est entrain de négocier.

Nous le savons tous, le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) dans le souci de pouvoir négocier avec le Sénégal avait choisi comme facilitateurs (pour favoriser le contact avec le Sénégal) et non négociateurs (chargés d’organiser les négociations ou de négocier au nom du MFDC) le Cardinal Adrien SARR de Dakar , l’Imam Nfansou Bodian l’imam de Bignona. Pour le cas de Robert sagna, il serait seulement toléré un certain temps.  

Ce choix, le MFDC selon nos informations, est en passe de le regretter car ces hommes n’ont depuis leur nomination jamais réellement joué le rôle pour lequel ils ont été choisis. Ils sont entrain de perdre leur temps à tenter vainement de régler des problèmes ponctuels du genre négocier pour la levée du blocus sur les pistes et le déminage et la libération des démineurs il ya un an.

Ce que le Cardinal Sarr tente de cacher, serait le fait qu’il ait échoué à sa médiation sur la construction de pistes de productions le long de la RN6 lors de la rencontre tenue le mardi 3 juin 2014 à Sao Domingo en Guinée Bissau.

Conseillé par un arriviste François de Paul Corréa, le Cardinal  Sarr a tenté de mener seul ses négociations, (il y était sans Nfansou Bodian qui d’ailleurs se présente rarement ou presque plus aux rencontres et sans Robert Sagna qui pourtant était bien présent à Ziguinchor en la date du 3 juin 2014 et sans la présence de César Atoute Badiate)  qu’il a échoué comme nous l’annoncions dans nos colonnes.

Forts de nos informations sur le terrain, les précisions suivantes sont à apporter à l’endroit de l’opinion concernant la déclaration du Cardinal.

1-C’est vrai, le MFDC a donné son accord pour la construction de la RN6 et s’il plait a Dieu il ne se produira aucun incident jusqu’à la fin de la construction de cette route.

2-Contrairement à la déclaration du Cardinal SARR, le MFDC n’a jamais demandé à être prévenu avant de procéder à la construction des pistes le long de la RN6. Le mouvement semble intransigeant quant à la construction de ces pistes et cela tant qu’il n’y aura pas d’accords de paix signés entre le Sénégal et le MFDC.

3- le Cardinal ne démentira pas que c’est ce message qui lui a été opposé le 3 juin 2014 a Sao Domingo. Le Journal du Pays en détient des éléments irréfutables.

4- Si le processus de paix n’est encore une fois pas en panne, peut –il nous dire à quel niveau se situe-t-il ?

5- Serait –il mieux informé que nos sources politiques et combattantes proches du MFDC sur ce point?

6 – A-t-il pris connaissance du communiqué du MFDC daté du 25 mars 2014. Le MFDC y précise qu’il ne peut y avoir de construction de pistes dans certaines localités tant qu’il n’y a pas d’accord global de paix.

Il ne faudrait donc pas prendre l’accalmie notée pour un retour définitif de la paix. Rien n’est signé, rien n’a été négocié. A tout moment les hostilités peuvent reprendre même si nous ne le souhaitons pas. Comme l’avis de tous, la paix d’abord est préconisée avant toute entreprise de développement dans certaines zones.

Rien en tout cas peut dissuader les bailleurs de fonds de réorienter leurs financements vers les pistes intérieures. Elles sont très nombreuses  les zones plus stables, surtout dans la région de Sédhiou, Kolda, Kédougou, Tambacounda et dans le Karone et le Fogny.

Nous savons que le MFDC a toujours renouvelé sa ferme détermination à aller vers la table de négociations, il suffit à l’Etat du Sénégal si seulement leurs autorités le souhaitent, de prendre des mesures concrètes pour « déclencher » le processus de paix en faveur du retour de la paix en Casamance.

Elankoor