Guinée Bissau: la première grâce du président José Mario Vaz
Le nouveau président de la Guinée-Bissau a gracié six membres du commando qui a attaqué en octobre 2012 la caserne d’un corps de l’armée près de l’aéroport de la capitale. Au total, 17 personnes, des militaires et civils, avaient été arrêtées, jugées et condamnées pour des peines allant de deux à cinq ans fermes de prison. Cette grâce s’inscrit dans le cadre de la réconciliation nationale, indique-t-on à la présidence.
Le document ne cite que six noms, dont le cerveau de l’attaque, le capitaine Pansau Ntchama, sur un total de dix-sept personnes épinglées dans cette affaire. Une affaire qui soulève encore beaucoup d’interrogations à propos des vraies motivations du commando qui a attaqué le 21 octobre 2012 à l’aube une caserne d’un corps d’élite de l’armée.
La grâce du président José Mario Vaz tombe au moment où le Parlement se prépare à débattre de l’épineuse question de l’amnistie, pour les auteurs des violences commises ces quinze dernières années. Une amnistie au nom de la réconciliation nationale, dont le processus peine encore à se mettre en place dans les casernes.
Balanta Mané