Les négociations en vue de former un gouvernement au Liban se sont heurtées de nouveau à un mur vendredi selon des responsables, alors que le pays connaît un vide politique depuis 10 mois.

Vendredi matin, tout semblait prêt pour que le Premier ministre désigné Tammam Salam, nommé en avril 2013, se dirige au palais présidentiel afin de soumettre sa liste des ministres.
Le Liban, pris dans un cycle de violences intermittentes liées au conflit en Syrie voisine, est sans gouvernement en raison des divisions entre les partisans du régime syrien de Bachar al-Assad, mené par le Hezbollah chiite et leurs détracteurs, menés par l’ex-Premier ministre Saad Hariri.

M. Hariri est le chef de file du camp soutenant l’opposition syrienne tandis que le puissant parti armé du Hezbollah combat les rebelles syriens aux côtés de l’armée du régime.

Mais, une nouvelle complication est apparue alors que M. Salam s’apprêtait à aller au palais présidentiel autour du portefeuille de l’Intérieur.Ce portefeuille est l’un des plus convoité par les deux bords, notamment dans un contexte de violences et d’assassinats visant aussi bien les uns que les autres.

Le camp de M. Hariri a proposé deux noms qui ont été rejetés par le Hezbollah.

ARDiallo