RDC : mise en cause par Kigali, l’ONU se défend de soutenir les rebelles FDLR
Les Nations unies se sont défendues mercredi de soutenir les rebelles hutu rwandais présents dans l’est de la République démocratique du Congo après avoir été mises en cause par le Rwanda pour le transport d’un des dirigeants de cette milice.
Nous ne soutenons pas les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), nous soutenons [leur] désarmement volontaire, a déclaré le général Abdallah Wafy, chef adjoint de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), lors d’une conférence de presse à Kinshasa. S
ur la question du transport on a respecté les règles des Nations unies, a affirmé Martin Kobler, chef de la Monusco. Dans une lettre, datée du 26 juin et adressée au président du Conseil de sécurité, le représentant permanent du Rwanda à l’ONU s’est plaint d’avoir été notifié l’avant-veille d’une requête de la direction des opérations de maintien de la paix demandant la levée de l’interdiction de voyage visant le président par intérim des FDLR, Gaston Rumuli Iyamuremye, alias Victor Rumuli Byiringiro.
Cette demande devait permettre d’autoriser la venue à Rome de M. Iyamuremye pour participer, le 25 juin, à des négociations avec des représentants de la RDC et de l’ONU, sous l’égide de la communauté catholique Sant’Egidio. Ces discussions devaient accélérer le processus de désarmement volontaire entamé fin mai par les FDLR.
AFP/ Ibou Camara