Sénégal: le forum sur la paix conclut que sans sécurité point de développement
Le «Forum et non un sommet international, sur la paix et la sécurité en Afrique» qui s’est ouvert lundi 15 décembre, à Dakar au Sénégal, prolonge l’initiative française du sommet élyséen qui avait réuni des chefs d’État africains l’an dernier à Paris.
Parmi les trois cents participants qui y assistent figurent des chefs d’État Macky Sall (Sénégal), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) , du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ainsi que de l’ancien Président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, des chercheurs, des universitaires, des militaires et même dès l’industriel de l’armement. Les responsables de l’Africom et des opérations françaises dans la bande sahélo-saharienne sont de la rencontre. La Fondation pour la recherche stratégique, think tank français, apparaît comme le partenaire majeur de l’initiative
L’architecture africaine de Paix (APSA), dont le principal pilier est le Conseil de paix et de sécurité (CPS), est censée s’appuyer, dans l’accomplissement de son mandat, sur diverses structures : la Commission, le Groupe des Sages, le Système continental d’alerte rapide (SCAR), la Force africaine en attente (FAA) et le Fonds pour la paix reste. Tout cela s’avère n’être qu’une simple construction théorique. La sécurité des Africains se décide selon des desiderata et les intérêts qui leur échappent.
Les participants dont ont discuté deux jours durant des stratégies à mettre en place pour éradiquer définitivement l’insécurité de plus en plus croissante dans plusieurs parties du continent.
La situation au sahel a été largement abordée avec son corollaire, l’instabilité en Libye principale source de soucis pour les états voisins notamment le Mali, le Niger et le Tchad. Corollaire qui a amené les participants à s’interroger sur cette question cruciale. Faut-il intervenir militairement en Libye?
Le président Idriss Deby a indiqué que le désordre crée en Libye incombe aux Nations Unies et à l’OTAN. Selon le président tchadien, il faut attaquer le mal à la racine pour mettre fin à la situation. Le chef de l’Etat malien pour sa part a estimé que tous les moyens doivent être mis en œuvre pour nettoyer ce qu’il a qualifié de poudrière. Selon IBK « la sécurité du sahel dépend fortement de celle qui prévaut dans le sud du Mali ». Tant que le sud de la Libye restera un magasin à ciel ouvert les pays du sahel seront en insécurité a t-il ajouté.
Les participants ont été unanimes à reconnaitre que sans sécurité point de développement.
Emile Tendeng
Nianthio
Bien dit AWAGNA, ceux qui par utopie revent de developpement en CASAMANCE sans se soucier de la paix entre les belligerants se trompent lourdement. Les negociations doivent se concentrer sur le retrait des troupes armees senegalaises et des combattants du mfdc. Les politiques du Mfdc et du Senegal pourraient suivrent cette voie qui est à mon avis salutaire.
Awagna2000
Voila bien une conclusion valable pour la CASAMANCE: PAS DE DEVELOPPENT SANS PAIX ET LIBERATION. VIVE LA CASAMANCE