Depuis Paris où il réside, Nzita Tiago, le chef historique du Front de libération de l’enclave de Cabinda (Flec) dans une lettre datée du 4 février a appelé le président angolais José Eduardo dos Santos à former une commission réunissant des personnalités liées à Cabinda et des députés pour trouver une solution au problème de l’enclave angolaise, coincée entre les deux Congos à l’extrême nord-est du pays.

L’enclave de Cabinda produit 60% du pétrole de l’Angola, deuxième producteur d’Afrique derrière le Nigeria, mais la majorité de ses 400.000 habitants vit dans la pauvreté. Sur le terrain les Forces armées de Cabinda (FAC) d’Alexandre Tati Builo, continue à mener des actions de guérilla contre l’armée angolaise.

Un accord de paix a été signé en 2006 entre Luanda et Antonio Bento Bembe, le dirigeant d’une des branches du Flec, mais il a été dénoncé par d’autres factions du mouvement indépendantiste –dont celle de Nzita Tiago, des membres de la société civile et des Eglises.

Balanta Mané