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Casamance: Les révélations de Kamougué Diatta dans le livre de René Capain Bassène

Casamance: Les révélations de Kamougué Diatta dans le livre de René Capain Bassène

Le livre de Monsieur Bassène « Casamance – Récits d’un conflit oublié (1982-2014) relate de la page 158 à 159, les révélations de Kamougué Diatta, aujourd’hui à Dakar pris en charge entièrement et gratuitement par l’Etat du Sénégal.

Accusation :
« À l’instar de leur chef Sidy Badji, les combattants de Diakaye ont renoncé à l’idée d’indépendance totale de la Casamance pour parler d’autonomie. Mieux, ils ont signé un accord de cessez-le-feu avec l’Etat, qui a octroyé à ces combattants repentis une enveloppe de 3 700 000 F CFA (5600 Euros), par mois, leur a donné de la nourriture, les a habillés et soignés, et a financé des micros projets. »

Kamougué Diatta :
« En 1993, lors d’une tournée électorale, le président Abdou Diouf, en visite à Ziguinchor, a reçu une délégation du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) conduite par l’abbé Diamacoune Senghor à la Gouvernance. Elle était composée de Sidy Badji, Kamougué Diatta, Bertrand Diamacoune, Maurice Adiokane Diatta, Jean-Marie Tendeng, Abdoulaye Diédhiou etc…
Quand j’ai pris la parole, j’ai demandé à ce que le président nous aide à trouver des financements pour mieux respecter le cessez-le-feu de 1991. Il a accepté et nous a créé plusieurs micro-projets. Pour la fabrication du pain, nous avons trouvé un système : on donne du bois de chauffage aux pénitenciers gambiens pour leurs prisons ; en échange, ils nous donnent du riz et de la farine. Pour la couture, nous avons pris en charge la construction des ateliers et les machines, c’est l’Etat : 20 machines par centre ( Katipeu, Dianki et Badiankaki). Pour les pirogues, c’est nous qui allions chercher notre bois au niveau de Tobor et l’acheminions à Boudody, à Ziguinchor, auprès du nommé Ousmane Thiaré, qui était chargé de nous les confectionner. Nous avions un total des six pirogues, de longueur variant de 18 à 20 mètres. Mais pour ce qui concerne les moteurs hors-bords et les filets de pêche, c’est l’Etat du Sénégal qui nous les a grâcieusement offerts. Nous avions cinq moteurs pour l’équipement de cinq pirogues ; la 6ème je l’avais amené à Kartiack pour aider les populations à effectuer la liaison Boulouf-Diouloulou. Parce qu’à cette époque, les ponts de Baïla et de Diouloulou étaient endommagés, et ceux du Blouf particulièrement des villages de Elana, Tendouck, Thionck-Essyl et même de Bignona, qui voulaient rallier la Gambie, étaient confrontés à un problème de logistique. Cela nous faisait également un peu d’argent. Et nos frères qui n’ont rien compris sont venus saboter en tuant des innocents. Pour l’aviculture, on avait reçu de l’Etat du Sénégal une dotation de 600 poussins, que nous avions divisée en deux, avec 300 envoyés Ebinako et l’autre moitié à Dianki. Pour la couture, chacun donnait 500 francs (CFA) par mois pour payer la maîtresse. Le salire de celle-ci dépendait de son effectif. L’agriculture est l’unique projet qui n’a malheureusement pas été appuyé par l’Etat du Sénégal.
Pourtant on avait 15 hectares à Diounougué, 15 à Dombondir, 15 à Wangarag, 15 autres à Mongone. Néanmoins, nous avions essayé avec nos faibles moyens d’exploiter une partie de ces terres, et c’est nous qui avons été les premiers à introduire la culture du sésame dans la Zone de Palmiers. Mais jamais nous avions bénéficié de salaires de la part de l’Etat. Ce sont de fausses accusations. »

Lu pour vous par Kondiarama

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Commentaires (6)

  • Vrairevolution

    Ce Kamougué Diatta sorti du chapeau de la puissance occupante pour faire avancer l’idée défaitiste de l’autonomie, après ce sera l’assimilation et la fin du combat des Père de la Nation Casamançaise.
    Dans le cas de Kamougué et sa pitoyable cours de pleutre, il n’y que cette pensée qui leurs vaux.
    Les hommes ne trahissent jamais plus facilement ni plus fortement leurs projets que lorsqu’ils échouent.
    Noubliez pas que mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux.
    Ah bon entendeur.

  • Zeus

    oh! oh! oh! Kata…. JDP fait son boulot. Nous voulons avoir toutes les nouvelles qui nous viennent de la Casamance. Bonnes ou mauvaises…

  • Katakalousse

    Je ne sais pas pourquoi le journal du pays s’intéresse à ces mécréants, ces vermines qui pourrissent notre socièté. Ces gens ne sont pas dignes d’une page dans le journal. Il ne faut pas faire la publicité des imbéciles et des brebis galeuses. Le savez-vous que Kamougné a brûlé plusieurs maisons à Dianki et tués plus d’une dizaine de partisans de première heure du mfdc !!!! Ma femme est de Dianli et son papa a fui le village et se réfugie en Gambie pendant 15 ans. Je vomis ce type

  • CANADA

    Je me demande également ce qui se passe avec ce livre. Nous avons commandé les deux volumes de RCB : « L’ABBÉ AUGUSTIN DIAMACOUNE SENGHOR Par lui même et par ceux qui l’ont connu » et « CASAMANCE Les récits d’un conflit oublié ».
    Nous n’avons reçu que le premier volume dans lequel on lit avec amertume la traitrise caractéristique d’Anssoumana Badji (aujourd’hui mort), lors de la signature de l’accord de paix du 30 décembre 2004. Il déroba le discours préparé par l’abbé pour se permettre de lire lui même un discours dans lequel il incrimine la Casamance et le MFDC de tout le mal de cette guerre imposée par le Sénégal. Allant jusqu’à incriminé le MFDC dans le naufrage du bateau le JOOLA. Comme si c’est le MFDC qui avait son commandant à bord, qui avait saboté les réparations du bateau au profit de l’avion de Wade, qui avait surchargé de 4 fois la capacité d’un navire agonisant et qui allait devenir la plus grosse catastrophe martine au monde. Quelle traitrise!!!!
    Nous avons hâte de lire ce dernier volume qui suscite plus encore notre intérêt avec cet extrait sur Koumougué Diatta. Lui qui a régné en seigneur dans le Bignona en tuant lâchement nos papas, en humiliant les populations avec ses réunions dites de sensibilisation. Alors qu’il a longtemps pacté avec le diable, qui le nourrit aujourd’hui. La Casamance est sacrée et éternelle.
    Merci à RCB, au JDP, à Kondiarama, à tous les journalistes, lecteurs et commentateurs du JDP.

  • Balla Moussa

    he, trop c’est trop, ces bandits et criminels comme Kamougué et comme Niantang tuent leurs propres populations au nom du MFDC et s’enfuient à Dakar au Sénégal et vivent dans des villas dorées. Au nom de quoi devons nous les épargner de la correction. Je serai d’accord avec le commentateur Vrairévolution » Il faut que ces trahisons cessent et pour cela il faut qu’Atika montre l’exemple pour dissuader toute autre personne de tuer leur parents au nom du Sénégal. Vive la Casamance séparée du Sénégal.

  • attika1982

    REGARDER CE TRAITRE, IL FINIRA MAL COMME SON MAÎTRE SIDY BADJI.
    JE N’AI PAS ENCORE LU LE LIVRE DE CAPAIN MAIS IL DOIT ÊTRE RICHE. JE LE CHERCHE PARTOUT A DAKAR SANS SUCCES, EST-CE CE LIVRE EST INTERDIT AU SENEGAL ?

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