Casamance : L’université Assane Seck de Ziguinchor, un vrai champ de patates
Le fonctionnement de l’Université Assane Seck de Ziguinchor est sérieusement affecté par le manque d’infrastructures et d’enseignants, des problèmes auxquels les pouvoirs publics doivent apporter des solutions pour que cet établissement puisse prendre son envol.
A Ziguinchor pendant 48 heures, le ministre Sénégalais en charge du secteur a lourdement payé pour la négligence dont la jeune université est victime de la part des autorités sénégalaises. Lors d’une conférence qu’il animait dont le thème était axé sur les enjeux et les perspectives des réformes enclenchées depuis ces dernières années, un étudiant s’est permis d’arrêter Mary Teuw Niane en pleine conférence pour lui cracher ses vérités lui traitant par la circonstance de ‘’grand menteur’’.
Cette interruption a obligé le ministre de l’enseignement supérieur du Sénégal à convoquer un penseur Français pour tenter de répondre à l’étudiant qui avait fini par claquer la porte de la seule amphithéâtre de l’Université Assane Seck de Ziguinchor qui est ouvert le 19 février 2007 avec environ 250 étudiants et qui compte actuellement un peu plus de 4.800 étudiants répartis entre quatre unités de formation et de recherche.
Située dans la périphérie de la commune de Ziguinchor, entre l’aéroport et les quartiers Kénia et Diabir, l’UASZ peine à monter en puissance comme souhaitée par les autorités sénégalaises. Une situation déplorée par les enseignants et les étudiants qui pointent du doigt le manque d’infrastructures auquel l’établissement universitaire se trouve confronté mais surtout un manque de vision notoire de la part des autorités en charge de l’enseignement supérieur.
« Nous faisons des va-et-vient pour suivre les cours. Nous sommes obligés d’aller au lycée Djignabo, dans les locaux du service régional de l’Elevage, à l’alliance franco-Sénégalaise ou au CEM Kénia pour les cours » précise un enseignant qui a aussi regretté le fait que l’état du Sénégal ait manifesté le désir de construire deux universités dites de ‘’vraies universités’’ à Dakar et dans le Saloum. L’université Assane Seck a besoin d’être accompagnée avec un campus social qui a une capacité d’hébergement de 310 lits pour environ 5000 étudiants.
Moussa Moïse Djiba (M2D)
CANADA
Dans un Sénégal où, du président Macky Sall aux différents directeurs, chacun cherche à remplir ses poches, à placer ses hommes et ses parents, à tirer le meilleur pour sa région sans scrupule, si Dakar est incapable de régler les demandes de l’UCAD ce n’est certainement pas pour la Casamance que les autorités sénégalaises vont réagir. Avec le Sénégal il n’y a pas d’avenir. Nous serons toujours traités pour second et c’est assez. Ils ont une bonne longueur d’avance et leur système est de nous maintenir au bas niveau pour assouvir leurs besoins.
Vive la Casamance LIBRE dans toutes ses composantes!!!
Kolda Nafoure
M2D je te remercie pour l’article. Mon frère m’en a parlé mais je ne voyais pas et ne comprenais pas sa douleur et ses sacrifices pour étudier à UASZ. Je dois m’engager maintenant à l’aider beaucoup plus. Nous Devons rien attendre de ce ministre et du sénégal. VIVE LA CASAMANCE INDEPENDANTE ET LIBRE