Casamance : Que reste –t-il du Comorien Said Abass pour s’octroyer un rallongement de financement pour sa paix en Casamance ?
Depuis le mois d’octobre, le Comorien Ahamed Said Abass et son groupe sont entrain de réfléchir et de dérouler une stratégie pour bénéficier de l’Union Européenne le prolongement de leur financement qui doit prendre fin le 31 décembre 2015.
A cet effet, Said avait organisé une mission à Ziguinchor et s’était fait accompagné d’un consultant qui découvrait la Casamance pour la première fois. A ce dernier, Said avait choisi un public entièrement acquis à sa cause pour répondre à ses questions.
Sur sa liste : Nouha Cissé et sa femme Seynabou Maal, Madame Ndèye Marie Thiam et les femmes de Kabonkétor, les anciens rebelles convertis de Diakaye : Louis Tendeng, Youssou coly et Auguste Sadio. Said a élargi cette liste naturellement avec ses protecteurs militaires, ceux qui assurent sa sécurité à savoir les Commandants de la zone militaire en Casamance, celui de la gendarmerie et du commissaire de police.
Après cette série de rencontres ; il a envoyé Louis Tendeng et Youssou Coly aller tenter de convaincre les combattants de Compass et accepter de le rencontrer à Sao Domingo ville frontalière en Guinée Bissau. Ceux-là avaient contacté un nommé Ppape Sadio, mais la demande n’a pas abouti comme souhaité par les démarcheurs de Diakaye. Louis Tendeng et Youssou Coly ont convaincu Lamarana (un combattant démobilisé de Diakaye) de participer à la rencontre mais c’est sans compter au refus Assambane Diémé, le nouveau chef de ce petit cantonnement qui a essuyé un sérieux revers le mois dernier face à l’armée sénégalaise.
Said n’est pas au bout de ses peines. Il persiste dans son mensonge qui consiste a fait croire aux Sénégalais qu’il est entrain de faire du bon travail.
En vérité son bilan ne s’est limité qu’à quatre rencontres avec une délégation de combattants de Compass et une de Lamarana à l’époque. L’objectif étant de dérouler un module de formation en technique de négociations à ces pauvres combattants déboussolés. A la quatrième séance, la délégation de Compass s’est retirée, enfin ils ont compris que le Comorien les a mis dans un drap sale et donc en collaboration avec les services de renseignements sénégalais pour les démobiliser et laver le cerveau.
Ce n’était un secret pour personne que le Comorien Said faisait ses «séances de formation avec dans sa délégation de hauts gradés du service de renseignements sénégalais. Les noms de ces officiers sont connus de tout Ziguinchor.
Pour les motiver les uns et les autres à se présenter aux cours, il offrait entre 20 à 100 000 f Cfa a chaque combattants après 3 jours de formations. Il prenait en charge les frais d’hôtels et autorisait à commander et à boire autant qu’on peut « all inclusive » notamment de l’alcool le soir après les heures de « formation ».
Combien de millions ou de milliards de CFA sont à la disposition de Macky Sall et de son groupe ad’hoc sous la direction de l’Amiral Sarr et du Comorien Said Abass pour l’année 2013 à 2015? Le chiffre de 2 milliards résonne en tout cas dans les rues proches de l’avenue Roume de Dakar.
Pour quels résultats attendus ont servi cette belle cagnotte ? L’accalmie en Casamance est loin d’être assurée depuis 1982 !
Cependant, l’observateur avisé vous dira oui, l’argent a servi à créer la base de miliciens de Niantang à Sangalkam et les former aux maniements d’armes de destructions contre leurs propres peuples de Casamance.
Oui, aussi, les « rebelles de salon » anciens interlocuteurs de Robert Sagna ont déserté l’hôtel Aubert et privilégie l’hôtel Kadiandoumagne beaucoup plus alléchant en devises.
Oui enfin parce que les membres du comité ad’hoc se tapent de gros salaires et des voyages de première classe vers New York pour y séjourner dans des hôtels d’au moins quatre étoiles. Ainsi va l’argent du contribuable européen ? ou sénégalais ?
Les messieurs Casamance avaient mis en place un pseudo groupe ad hoc qui comprenait le groupe de Robert Sagna, Sant Egidio, Said Abass et l’amiral Sarr.
Ce groupe fonctionne-t-il encore ? Apparemment l’absence de Robert Sagna en dit long dans cette crise de confiance. D’ailleurs une semaine avant la rencontre avec la diaspora à New York, le Comorien Said a eu une séance désagréable avec la faction de Robert Sagna, nous rapportent nos sources.
Pourquoi attendre à la veille de la clôture de son financement pour rencontrer la diaspora ?
Faut-il produire de faux rapports aux autorités et à son bailleur pour convaincre que la gestion de la paix en Casamance est dans de bonnes mains et que les « cours de formation en techniques de négociation » sont la priorité en Casamance ?
Pourtant ce sont les Casamançais qui ont amené la paix entre le PAIGC et le FLING lors de l’indépendance de la Guinée Bissau. C’est en Casamance que les anciens leaders du MFDC ont aidé à amener la paix au Sénégal entre Léopold Sédar Senghor et Lamine Guèye. J’en passe…
« Vouloir prétendre donner des cours de négociations aux Casamançais est une insulte à nos valeurs intrinsèques » s’est exprimée notre collègue Bintou Diallo dans une interview accordée à une chaîne brésilienne. « La Casamance regorgent en son sein de sages, de hauts cadres qui savent comment négocier et qui maitrisent mieux le terrain que tout étranger. » Poursuit-elle.
Pour René Capain Bassène , je le cite « on a réussi à totalement diviser le MFDC, à se partager le maquis et à semer la confusion dans la tête des gens en leur servant des versions aussi contradictoires les unes les autres ; avec chacun qui cherche à se positionner et à vouloir apparaitre comme étant le meilleur et le plus crédible aux yeux de l’opinion, des bailleurs et surtout des autorités sénégalaises. Ces acteurs de paix ont réussi tout en Casamance sauf à mettre le processus de négociations sur de bons rails ».
Sur son site web officiel, Humanitarian Dialogue (HD) dont se réclame Ahamed Said Abass sans pour autant qu’aucun n’ait vu la copie de son mandat de travail, on peut lire :
“ Our Values and Principles”…“We subscribe to the core humanitarian principles of humanity, impartiality and operational independence”
Nous ne savons pas aujourd’hui si Monsieur Said a pris connaissance de ces valeurs et de ces principes avant de mettre les pieds en Casamance.
Ce qui est sûr, les principes d’humanité, d’impartialité et d’indépendance opérationnelle dont se réclame HD, n’est de loin pas traduit par son soi-disant « employé » en Casamance.
Pierre Coly
Tombon
Good Job Peter ! J’ai retrouvé le lien de Humanitarian Dialogue:
http://www.hdcentre.org/en/about-us/who-we-are/
C’est à dormer debout ce que ce comorien nous fait croire !!!!!
Je vais bientôt rejoidre l’équipe. Certain…See you soon
Uliwo
SAID EST LE SUPERMAN DE MACKY SALL SUR LE DOSSIER DE LA CASAMANCE. C’EST SUR LUI QUE TOUT REPOSE. IL EST L’HOMME LE PLUS PUISSANT DU SENEGAL AVEC UN BUDGET DE 2 MILLIARDS. IL A EFFACER D’UN COUP DE CFA BOB ET ATEPA N’EST PAS? QUI DIT MIEUX?????????