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Casamance: violation des droits humains dans le village de Colomba par les militaires sénégalais

Casamance: violation des droits humains dans le village de Colomba par les militaires sénégalais

Colomba, le village paisible au nord-ouest de la Casamance dans le département de Bignona, a été  la cible des forces d’occupation sénégalaise.

Les domiciles de Lansana Coly et de Mariama Mané qui avaient reçu le dimanche 12 avril 2015 plus d’un millier de sympathisants de la paix et du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance  (MFDC) ont été occupés un jour après, pendant plusieurs heures, non pas par la police ou par la gendarmerie, mais par les troupes de l’armée sénégalaise basées dans le Bignona.

Dans une lettre adressée à Mme Kerry Kennedy, la présidente du Centre Robert F. Kennedy des droits de l’Homme (RFK), des membres de la société civile casamançaise ont condamné cette agression des forces militaires sénégalaises et s’insurgent contre les violations répétées des droits de l’Homme en Casamance.

Pour un membre du village qui a été directement témoin de la scène, condamne fermement cette agression qui a causé des dommages importants à la maison et surtout discréditer la présence des soldats sénégalais dans les villages de Casamance loin des zones contrôlées par Attika, les forces combattantes du MFDC.

Pour un observateur européen de passage au même moment en Casamance, connu à Bruxelles au cœur de l’union européenne, les termes sont un peu plus clairs : «l’Etat sénégalais, qui exerce une autorité de facto en Casamance en tant que puissance occupante, est contraint par le droit international de respecter les droits de l’Homme du peuple casamançais. Au lieu de cela, il réprime et se rend coupable de violations de ces droits, d’atteintes à la liberté d’expression, ainsi qu’à l’intégrité et aux biens des personnes». Et de poursuivre : « La communauté internationale et particulièrement l’ONU doit prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser l’oppression sénégalaise,  la torture perpétrée contre les civils casamançais innocents et l’intimidation. »

Balanta Mané

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Commentaires (3)

  • Bapoulo

    S’il veut vraiment mettre fin à ce fiasco, Attika doit reprendre en urgence la lutte armée surtout quand on sait que le Sénégal , tout comme Israël en Palestine, est en train de tout faire pour assurer un changement démographique de la population en envoyant tous les chômeurs du Sénégal et même leur famille vers la Casamance avec promesses d’emplois et de logements selon le modèle d’Israël en Palestine.
    Je connais de nombreuses familles du Walo et de Touba qui continuent à s’installer dans les principales villes de Casamance avec de nombreux avantages offerts par le gouvernement.
    Par conséquent, le mfdc a intérêt à reprendre la lutte armée avant que ça ne soit trop tard pour un plausible référendum désavantageux.
    Vive la Casamance libre et vive Atika

  • kankouran

    On n’arrête jamais de dire e d’écrire que pour mettre fin à ce type de situation et ainsi soulager du peuple casamançais sans parler du pillage de ses richesses il suffirait de reprendre la lutte armée.
    Tout le reste n’est que bavardage pour banaliser la situation dramatique de ce vaillant et courageux mais aussi travailleur peuple de la casamance.

  • Zeus

    Le peuple de Casamance doit tirer les leçons de la malheureuse expérience du peuple Palestinien qui continue de négocier et à faire des concessions sur des choses qui doivent lui revenir de droit et ce, depuis 1948 et pour la simple raison qu’il a abandonné la lutte armée.
    D’ailleurs c’est grâce la lutte armée du MFDC les années 90 que Abdou Diouf a était amené à supplier Abbé Diamacoune pour instaurer un Cessez le Feu salutaire à sa soldatesque.

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