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Conflit en Casamance : Quand un quotidien sénégalais de la place « l’Observateur » prend part et diabolise, le Journal du Pays descend à la base et éclaire.

Conflit en Casamance : Quand un quotidien sénégalais de la place « l’Observateur » prend part et diabolise, le Journal du Pays descend à la base et éclaire.

Durant la dernière décennie, la Casamance a pris conscience de la manipulation sénégalaise  quant-à la question de ce conflit créé et voulu par le Sénégal et ses alliés. A la grande surprise de ces instigateurs et conspirateurs, des vérités ont éclaté faisant état de nombreuses exactions  suivies d’intoxications médiatiques fruits de leurs manipulations allant à l’encontre de la vision et de la démarche positive du MFDC.

Les manipulations du Sénégal sur le territoire de Casamance sont allées jusqu’à arriver au stade du cynisme  puisque que ce pays,  pour un rien n’hésite pas à mettre en place toute une mise en scène pour  légitimer sa présence en Casamance  et le tout en mettant en péril la vie des populations. Le but de leur politique n’est rien d’autre que de diaboliser le MFDC en vue de ternir son image et de le mettre en mal avec la population à laquelle ce mouvement a dédié toute sa vie.

Ce tournant décisif de la question de la crise obligea de nombreux intervenants à se poser des interrogations qui paraissent facile à répondre mais qui dans le fond présentent une très grande complexité et beaucoup d’ambiguïtés. Ces dernières se trouvent être :

 Qui est Rebelle en Casamance ?

C’est quoi le MFDC et quel est son but ?  

Le journal-boulevard sénégalais « l’Observateur » prenant parti dans ce qu’on peut considérer comme une bataille médiatique entre le Sénégal et la Casamance de Diamacoune a omis beaucoup de vérités, preuve du manque de professionnalisme et de perspicacité dans la diffusion de l’information surtout en zone de conflit. Cela prouve aussi le dictat dans les maisons de presse sénégalaises qui à tort ou à raison se rangent derrière cette politique machiavélique de domination du peuple des rizières du Sud. Au moment où partout dans le monde, la liberté de la presse s’impose avec des valeurs sures et s’érige en pouvoir incorruptible, le Sénégal continue à galvauder le mensonge à travers cet appareil d’information et d’orientation des masses.

D’ailleurs en ce qui concerne cet antagonisme (Sénégal-Casamance), il convient de répondre tout d’abord à une première question avant d’évoluer dans le sujet. Pour cette réponse, le Journal du Pays va au cœur du maquis de Casamance pour trouver la vérité et l’exposer au grand public.

Fort de cela, nous retenons que le mot rebelle a été utilisé en ce qui concerne les relations « Sénégalo-Casamançaise » pour indexer les populations Casamançaises qui s’étaient révoltées ouvertement et pacifiquement en comptant sur elles-mêmes et sur la trajectoire historique du pays des rizières du Sud contre la domination abusive et sans fondement du Sénégal sur leur territoire de Casamance. Pourtant s’il était avéré que les Sénégalais concevaient la construction de l’Etat du Sénégal comme ils le prétendent partout avec le territoire de Casamance y comprit, la honte et le premier acte de rébellion ne se serait pas déroulé en 1958 avec le refus des populations de Saint-Louis du Sénégal de se soumettre à l’autorité du Gouverneur Daniel Kabou, prétextant je cite : « un singe sortie de la Casamance ne peut diriger un haut lieu de civilisation comme Saint- Louis ». Déjà que les Français avaient introduit bien avant les indépendances, vers les années 1920 dans leur projet d’ingénierie sociale, les Sénégalais en Casamance pensant régler leur problème d’administrer la Casamance. Ainsi prend forme, pour la première fois, l’opposition caricaturale entre des casamançais « rebelles » et « frustes » et des Sénégalais plus « raffinés », civilisés et civilisateurs.

Parlant de civilisation, ils ignoraient l’histoire de la Casamance et pire, Daniel Kabou était le premier administrateur civil noir formé à l’ENFOM de France. L’unité historique étant un facteur indispensable dans la fondation d’une Nation n’était donc pas au rendez-vous dès les premières heures dans ce qui allait être un projet de mariage  qui vue les circonstances n’est rien d’autre qu’un forcing du parrain Français au Sénégal.

Alors, le premier rebelle dans ce compagnonnage Sénégalo-Casamançais était le Sénégal et non la Casamance. Cependant il convient de déterminer à la sortie de la marche pacifique du peuple Casamançais du 26 décembre 1982 qui était rebelle en Casamance.

Est considéré comme rebelle, tout digne fils, héritier des valeurs ancestrales qui, pour rien au monde ne cèdera ne se reste qu’une infime partie du territoire et qui fait vœu de sa vie pour que la Casamance recouvre son indépendance qui est un droit imprescriptible, inaliénable et non négociable. C’est ce dernier qui était taxé de rebelle en Casamance et jusqu’à nos jours, c’est ce dernier qui reste rebelle.

Pour revenir au sujet traité par le quotidien sénégalais l’Observateur à savoir : « Diagnon, le film d’horreur. »

Il faut retenir que jusqu’en 1991, Le MFDC et la Casamance étaient restés homogènes et sans confusion sur le pourquoi ?, le comment ?, et le pour qui ?, de leur combat qui reste légale et légitime. Le Mouvement des Forces Démocratique de la Casamance né le 04 Mars 1947 à Sédhiou première capitale de la Casamance n’est ni un mouvement de soutien à la politique sénégalaise, ni un mouvement rebelle, il est un parti d’affirmation de l’identité Casamançaise et ne peut en aucun cas se dérober de sa mission qui n’est rien d’autre que la libération du peuple de Casamance pour un épanouissement totale et une émergence sans faille de son pays.

Face à toute cette vérité témoin du vécu de ce peuple, des conspirateurs se sont ligués pour asservir les Casamançais avec une première stratégie d’user de certains fils du Sud pour ternir l’image des Casamançais, du MFDC et ainsi dissuader les populations quant-à la légalité et à la légitimité de la revendication séparatiste. Chose qu’ils ont réussi avec l’enrôlement de certains comme les responsables du massacre de Diagnon dont certains font partie aujourd’hui du groupe de l’Amiral Farba Sarr pour soi-disant œuvrer pour la paix en Casamance. Vous constaterez évidemment l’incohérence de faire porter à ces derniers une quelconque appartenance au MFDC.

Aujourd’hui, après avoir infesté les différentes localités de la Casamance, le Sénégal et ses mercenaires à la solde de la politique d’occupation de la Casamance sèment la zizanie permettant une légitimation des opérations militaires dont le seul but est de permettre au Sénégal d’avoir une main mise sur la Casamance qui aspire à sa liberté et s’accroche à son indépendance territoriale. L’opération de ratissage de ce week-end menée par les forces armées du Sénégal sanctionnée par un accrochage avec le MFDC rejoint cette logique de la foreuse politique du Sénégal en Casamance.

Finit le temps des scénarios montés au palais de l’avenue Roume pour servir de programme dans une Casamance assez mature et consciente à mener à bien la bonne marche du destin des Casamançais.

Baba

Propager la liberté et l'indépendance de s'informer

Commentaires (3)

  • cassolole

    un grand merci au jdp et a Capain qui ne cessent d’ouvrir les yeux aux casaçais. catuellement le monde est devenu un village planetaire, l’heure de la tromperie est révolue on ne peut pas retenir la mer par les bras, tous les peuples occupés ont toujours recouvré la liberté et la casamance ne fera pas exception à la règle. les pantins journalistes senegalais sont très limités sur ce dossier et ne savent quoi écrire, le train est en marche et ne s’arretera que’à la porte de la liberation. VIVE LA CASAMANCE LIBRE ET INDEPENDANTE

  • Fouladou2

    Les graves anathèmes proférés par le journal bidon sénégalais l’Observateur payé pour la manipulation et la désinformation sordide, en s’attaquant haineusement à l’histoire de la Casamance ne réjouissent personne. J’estime que ces propos auraient été volontairement déformés, espère voir un journal qui se veut sérieux à rétablir la vérité.
    Heureusement que le JDP défend la Casamance et veille à son histoire authentique. Vous avez gagné mon respect et celui de tous les Casamançais car vous contestez sereinement et professionnellement les ruses visant à cautionner la croisade sénégalaise contre la Casamance. Invicta Felix

  • Nianthio

    La manipulation ou le Ndioudj Ndiaadj en woloff est le quotidien du sénégalais.
    Sur la foto du momument aux morts à Ziguinchor la « Patrie » est bien remplacée par le mot « La France ». La fable de La Fontaine « Le corbeau et le renard » a donné une leçon à la Casamance  » Qu’on ne l’ y prendrait pluuuuus jamais »!
    Merci JDP et Merci Baba pour la clarté.

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