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Processus de Paix en Casamance: René Capain Bassène souverain dans ces propos au Journal du Pays

Processus de Paix en Casamance: René Capain Bassène souverain dans ces propos au Journal du Pays

Attaqué de tous les bords, pour ses contributions sur le processus de paix en Casamance ; le journaliste René Capain Bassène se confie au Journal du Pays à travers cette longue interview exclusive.

Monsieur René Capain Bassène, depuis un certain temps vous êtes victimes d’attaques relayées à travers la presse de la part de certains acteurs évoluant dans le processus de paix en Casamance, est ce parce que vous êtes incompris par ces derniers ?

(Rire), je ne crois pas que je sois compris par ceux là qui m’attaquent. C’est juste qu’ils l’aient fait à dessein, c’est une stratégie bien planifiée avec pour objectif unique de me faire taire comme ils l’ont si bien précisé dans certaines de leurs attaques.

Qu’est ce qui selon vous explique que tout d’un coup vous soyez devenu la cible des messieurs Casamance ?

A mon tour, je demande pourquoi malgré la concurrence, l’intoxication, les calomnies et les coups bas permanant entre eux ; Ces acteurs soient parvenus par miracle à se retrouver  et à faire bloc autour du « combat contre Capain ».

Peut être que quelque part vous commencer à déranger et à les gêner ?

C’est vous qui le dites. Mais en ce qui concerne, ce n’est en tout cas pour moi pas une fierté qu’on dise que je suis gênant. Je ne veux personne gêner dans le cadre de son travail. Cela n’a jamais été mon objectif. Et d’ailleurs, je ne peux pas les gêner puisque nous n’avons pas les mêmes objectifs.

Monsieur Bassène, êtes vous d’accord que certains pour ne pas dire que toutes vos interventions prennent à contre pieds les déclarations des messieurs Casamance ?

Pour être honnête, je ne me suis jamais inscrit dans une logique de chercher à contre dire les propos de qui que soit. je crois qu’au mieux de moi, je me suis toujours évertuer à faire l’Etat des lieux de l’avancement du processus en  Casamance en établissement sur la base de faits et preuves avérés le tableau de ce qui à mon niveau je considère comme  forces, à savoir, les bonnes pratiques et comme faiblesses, c’est-à-dire les mauvaises pratiques ou facteurs bloquants.  C’est sans doute à ce niveau  (des facteurs bloquants) que je reconnais être en désaccord, mais non en conflit avec les facilitateurs ou messieurs Casamance.

Vous voulez dire que les facilitateurs sont un élément bloquant du processus de paix ?

Ce ne sont pas les messieurs Casamance en tant que tels ou leurs groupes qui m’intéressent. Je n’interviens pas contre un groupe, contre une personne physique ou morale. Je ne suis pas dans une dynamique d’attaques crypto personnelles. C’est mauvais, c’est un manque de rigueur professionnelle et c’est religieusement, moralement et intellectuellement très mal honnête. Je ne tomberai jamais aussi bas. Je suis sur le terrain, et j’essaye d’observer tout ce qui se fait dans le cadre de la recherche de la paix. Je crois qu’en tant que citoyen , j’ai le droit de donner mon point de vue sur certains  mauvaises pratiques afin de faire évoluer les débats et contribuer à trouver des solutions de sortie de crise.

C’est ce que je crois être entrain de faire depuis deux ans bientôt. Pour revenir à votre question ; je répondrai sans détour et je ne cesserai de le répéter tant que la situation n’évolue pas, qu’effectivement les facilitateurs ou messieurs Casamance de par leur comportement sur le terrain sont devenus un très gros facteur parmi les principaux éléments bloquant l’avancée du processus de négociations en Casamance.

Monsieur Bassène puisque vous avez déclaré ne parler que sur la base de preuves et de faits, est ce que vous pouvez brièvement nous citer des exemples de mauvais comportements de la part des messieurs Casamance dans leurs missions de recherche de la paix.

Je ne suis pas géopoliticien encore moins grand expert dans une quelconque matière. Je suis un simple et pauvre petit journaliste de formation. Et à l’école mes professeurs m’ont appris avec insistance que c’est un métier dont le travail consiste essentiellement à ne relater que des faits et rien que des faits parce que les faits sont  sacrés pour un journaliste. C’est ce que je suis entrain d’appliquer au quotidien et au mieux de moi dans toutes mes interventions.

Cela dit, il est constaté qu’en Casamance, il y a une pléthore de facilitateurs aussi bien nationaux qu’internationaux. Il y a plus d’une dizaine d’individus et de groupes d’individus qui se disent avoir pour mission noble  de contribuer au retour de la paix en Casamance. Cependant entre eux, il n’existe aucune synergie d’activités ; c’est la concurrence, la pratique de la calomnie, l’intoxication et les coups bas. Ils se regardent en adversaires pour ne pas dire en ennemis. Ils s’autodétruisent car chacun cherchant à paraitre aux yeux de l’opinion, des autorités, du MFDC et surtout des bailleurs comme étant le meilleur, celui qui détient la meilleure stratégie et la clé du déclenchement du processus de paix.

J’aime dire qu’en Casamance, il y a de multiples acteurs, avec chacun sa démarche ou stratégie, chacun son message, pour une seule cible que constitue le MFDC et pour un seul but qui n’est rien d’autre d’aider au retour de la paix.

Hélas, ils évoluent dans la cacophonie et l’anarchie, ils sont allés jusqu’à se tromper d’objectif et de cible en s’auto-décrédibilisant à travers les pratiques que j’ai citées ci-dessus.

Et qui en est sorti vainqueur de cette bataille de positionnement pour utiliser vos propres termes ?

Aujourd’hui c’est votre terme puisque c’est vous qu’i l’avez utilisé (rire). J’ai parlé de plus d’une dizaine de groupes. C’est à l’image des formations politiques au niveau national. Il y a de grands  et de petits partis. Face à la concurrence certains groupes se sont vu relégués au second plan, d’autres n’existent que de nom parce qu’ont presque disparus. Dans cette course pour la « gestion du dossier casamançais » on retrouve aussi exactement comme en politique les stratégies de « débauchage ou transhumance », de « compagnonnage » et de « coalition » entre groupes avec pour objectif de paraitre « plus fort » et plus visible.

C’est intéressant ce que vous êtes entrain de dire, pouvez s’il vous plait nous expliquer tout cela ?

J’en venais. Je voulais préciser qu’au finish c’est quatre principaux groupes qui ont fini par émerger.

–          Celui  de l’amiral Farba Sarr qui n’est pas assez présent sur le terrain mais qui est incontournable parce c’est le groupe qui officiellement s’est vu confier par les hautes autorités du pays la charge d’aider à faciliter les retrouvailles entre l’Etat et le MFDC.

–          celui représenté par la communauté Sant Egidio

–          Le groupe du franco-comorien Ahmed Abass Saed

–          et le groupe de Robert Sagna

Pour ce qui concerne ce que j’appelle « coalition », il y a des protocoles d’accords entre le groupe de Farba Sarr et Sant Egidio et entre Farba Sarr et HD de Ahmed Abass Saed.

Pour les opérations de « débauchage ou de transhumance» ; il y a le fait que le colonel Abdou Fabouré qui était membre actif du GRPC de Robert Sagna a quitté ce groupe pour rejoindre celui du franco-comorien Ahmed Abass Saed. Ayant été mis devant le fait accompli, Robert et son groupe ont pris la décision de l’exclure.

Pour le  « compagnonnage », il y a le fait que le groupe de Robert Sagna ardemment combattu par la coalition citée ci-dessus est très proche des femmes de la plate forme et autres petites organisations en Casamance. C’est au moins deux groupes qui se fréquentent et qui échangent même s’ils ne sont pas il faut le préciser en phase sur tous les points surtout au niveau stratégique.

Et selon vous quel est du point de vu résultat le groupe qui est entrain de mieux travailler ?,

Le groupe dont les activités sont entrain d’avoir un réel  impact en ce concerne la recherche de la paix? C’est bien ce que vous me demander ?

Oui, c’est ce que je voulais  que vous nous disiez.

Vous là, j’ai l’impression que vous voulez me mettre en mal avec les messieurs Casamance. Je ne suis pas un évaluateur. Mais puisque vous me demander mon point de vue ; eh bien  voici  ce que j’ai constaté : tous ces groupes ont pour le moment comme dénominateur commun l’échec ou l’impasse. Je m’explique :

Il n’y a que trois groupes qui ont réellement accès dans le maquis. Mais avec chacun ses combattants et  avec chacun l’impossibilité totale de parler et d’accéder aux autres factions. Chacun négocie sa paix à lui avec son maquis.

–          San Egidio n’a accès et ne négocie uniquement qu’avec Salif Sadio

–          Ahmed Abass Saed ne travaille  exclusivement qu’avec les factions de Compass et Lamarana

–          Robert  Sagna n’évolue que seulement avec celle de César Atoute Badiatte.

Maintenant en termes de résultats ou d’impacts de leurs activités dans le processus de paix, je ne vois et cela n’engage que ma pauvre et modeste personne aucun progrès probant.

-Sant Egidio est depuis bientôt trois ans entrain de négocier avec Salif Sadio, sans obtenir de grand succès. Aucun accord de signé sinon qu’en mai 2014 il y a eu un violent affrontement entre les éléments de Salif et l’armée sénégalaise quinze jours exactement après l’annonce fortement médiatisée du cessez le feu unilatéral de Salif Sadio. Jusqu’au moment où je suis entrain de vous répondre, il n’y a pas de grande avancée dans leur démarche.

-Robert Sagna ; avec son groupe n’ont pas pu obtenir de César la levée du blocus sur la poursuite des opérations de déminage humanitaire et celui sur la construction des pistes de production le long de la RN6. Ils ne sont pas dans une dynamique de négociation de quoi que ce soit pour le moment.

-Ahmed Abass Saed : à défaut de pouvoir travailler avec César Atoute ce qui était un de ses souhaits majeurs, il s’est rabattu sur Compass et Lamarana avec qui il organise à Sao Domingo une succession de séminaires de formation des combattants en techniques de négociations.

Des séminaires qui n’ont aucun impact sur le processus de paix. En effet les combattants répondent invariablement à qui veut l’entendre qu’ils ne connaissent que le maniement des armes et que les négociations sont l’apanage des factions politiques. Des politiques que hélas tous les messieurs Casamance ont snobé, préférant pour plus de visibilité travailler directement avec les combattants sans succès encore une fois.

Je m’amuse souvent à me demander comment avec ce manque d’harmonie de la part des facilitateurs on aurait  réussi à vivre la paix, avec trois accords de paix aux contenus totalement différents les uns des autres.

Il ya quelques mois vous étiez attaqué par des membres du groupe de Robert Sagna, qui vous ont à limite insulté en disant de vous que vous êtes « malveillant, nul, louche voir rebelle, que vous étiez à la solde de quelqu’un contre Robert Sagna ». Ils  vous avaient menacé dans le « Journal du Pays » et intimidé de  vous taire. La semaine dernière un autre article est paru expliquant que Ahmed Abass Saed lors de son dernier séminaire a Sao Domingo s’est plaint auprès des combattants que c’est vous et Babacar justin N’diaye qui êtes entrain de saboter son travail et qu’il leur a demandé de te dire de te taire. Comment vivez-vous cela ?

Comment voulez vous que je le vive ? C’est dans la presse que j’ai lu comme tout le monde les insultes et menaces et j’ai  juste pris acte. Pour le cas Saed, c’est des gens qui m’ont appelé pour me le dire avant que je ne lise dans la presse. J’ai aussi pris acte.

Pourquoi vous ne leur avez pas répondu ?

Je ne suis jamais adressé à un individu, j’ai toujours parlé dans le cadre général du processus de paix. Comment donc répondre à des gens qui pour le premier cas avaient utilisé des pseudonymes pour m’attaquer ? Quoi dire à quelqu’un qui a profité d’un séminaire qu’il animait pour essayer de me mettre en mal avec les combattants ? Je n’ai rien à leur dire de spécial sinon que je suis étonné que des personnalités de leur rang s’adonnent à des pratiques aussi lâches contre ma pauvre personne.

Si réellement j’ai avancé un faux constat de la situation sur le terrain, ils avaient toutes les possibilités pour me démentir en privé ou en public. Je considère comme une sorte de méchanceté de leur part d’utiliser des procédés clandestins, qui consistent à se cacher derrière des pseudos pour m’insulter, m’accuser de rebelle et me menacer dans le seul but de me contraindre au silence.

J’aurais bien souhaité  qu’en lieu et place des attaques orientés directement sur ma personne, qu’ils s’attaquent à mes écrits et propos. Qu’ils m’invitent à un débat public ou médiatisé ou quelque chose du genre et qu’ils profitent de cette occasion pour «mettre à nu » mes allégations, qu’ils les démontent mot par mot. J’en sortirai mouillé ; humilié à jamais et totalement réduit et contraint à me taire conformément à leur volonté pour ce qui concerne la question de la crise casamançaise. Je les invite à utiliser la force de l’argument et non l’argument de la force et de la calomnie à l’endroit de ma personne. Mon objectif à travers mes écrits c’est de chercher à informer l’opinion afin de faire évoluer les débats pour que soit trouvée une solution au blocage du processus de paix. Quand l’opinion sera suffisamment informé alors des solutions pourront émaner de quelque part car c’est une question qui préoccupe tout le monde et non qui doit être la chasse gardée de quelques individus.

Que répondez- vous à ceux qui vous traitent rebelle ?

Ceux là qui le disent le font uniquement dans l’objectif de chercher à me nuire et à me décrédibiliser. Ils le font sans conviction. Ils ne peuvent pas prouver leurs propos c’est pourquoi, ils ne le diront jamais  publiquement. Si je suis rebelle, alors tous les observateurs, et tous ceux qui s’intéressent et se prononcent sur le conflit et même les facilitateurs le sont.  Je suis étonné que quand c’est d’autres qui parlent et écrivent sur le conflit, ils sont des experts ou encore spécialistes de la crise en Casamance. Quand vous rechercher sur le conflit, il y a des personnes qui vous sont indiquées.

Ceux là c’est les « Théologiens ou théoriciens » du conflit, ils connaissent tout, ils se prononcent sur tous les points ; ils sont experts. Quand c’est moi pauvre Capain Bassène,  qui parle ou écrit ; je suis stigmatisé et je deviens automatiquement rebelle. Que diront –ils des gens que suivent le dossier, des gens que j’écoutais à la radio pendant que j’étais petit élève et qui jusqu’à nos jours continuent à donner leur avis sur l’évolution de la crise. Ils sont quoi eux ?

Mais, je m’en remets à ceux qui ont lu et qui lisent mes écrits. J’espère qu’ils pourront témoigner que, je fais tout pour être objectif au mieux de moi. Jamais je n’ai pris partie pour tel ou tel camp et jamais je n’ai prononcé et je ne prononcerai  s’il plait au Bon Dieu de propos de nature contraire à la dynamique de recherche de la paix en Casamance.

Vous n’avez pas peur pour votre vie ?

Je n’ai jamais pensé à un tel cas de figure. Je ne crois pas qu’on arrivera un jour à ce stade. Je ne crois pas que les choses soient arrivées au niveau où je dois craindre pour ma vie à cause de mes modestes contributions sur le processus de paix et le conflit de façon générale.

Mais pour vous répondre, je précise que suis croyant et on m’a appris que c’est seul le Bon Dieu ; qui nous donne la vie et qui nous la reprend quand il le juge opportun. Nous sommes donc tous appelés un jour à mourir même si nous refusons d’y penser par peur. La mort est unique, il n’y a que la façon de mourir qui est différente d’une personne à l’autre.  Je ne peux que me remettre au Tout Puissant. Si le Bon Dieu décide que je mourrai par la main de quelqu’un, je n’y peux absolument rien, s’il décide par contre que je mourrai autrement, ils ne pourront absolument rien contre moi.  C’est ma conviction profonde.  Donc je remets tout entre les mains du très Haut et tout Puissant Dieu.

Monsieur Bassène on vous prête l’intention de vouloir chercher à ce qu’on vous confie la gestion du processus de paix. Qu’en est –t-il réellement ?

Décidemment, vous êtes entrain de m’apprendre des choses. Si ce que vous dites est vrai alors félicitations à ces individus qui savent lire faussement des idées dans ma tête. Je ne serai pas long à ce propos. Je précise que je suis journaliste qui essaye de rechercher sur le conflit et je me limite à cela. Jamais on ne verra dans ce dossier en qualité de facilitateur ou de négociateur jamais.

Pourquoi ?

Simplement parce que je ne suis pas spécialiste en négociations, je n’ai ni la capacité ni les compétences. Il faut laisser le terrain à ceux qui ont une expérience dans ce genre d’activités. Je ne m’aventurerai jamais dans une activité que je ne maitrise pas. J’ai toujours soutenu et c’est pour moi un principe irrévocable, que la recherche de la paix est une préoccupation sacrée et délicate, on ne doit pas la confier à des aventuriers et autres amateurs. Voici pourquoi je n’y pense même pas du tout. Il faut classer tout cela dans le registre des attaques infondées contre ma personne.

Je profite pour lever une équivoque sur une rumeur persistante selon laquelle, je suis une faction politique du MFDC. C’est rigolo. Mais je voudrai dire à mes détracteurs que ne crée pas une faction politique du MFDC celui qui le désire. Je n’ai aucun passé, aucun présent encore moins aucun futur qui me permette d’avoir une telle ambition. Ce serait utopique de ma part pour qui connait la réalité du MFDC. Non seulement je n’ai absolument rien à  y gagner, mais je ne jouirai à cet effet d’aucune légitimité pour être plus claire. Je n’y ai jamais songé. C’est de fausses accusations encore une fois.

Vos derniers mots Monsieur Bassène 

Bien ! Cette fois-ci je vais raconter une anecdote : un jour au cours d’un débat avec quelqu’un qui est présenté à tort ou à raison comme un grand connaisseur, un grand expert de la crise en Casamance, le monsieur m’a dit : «  attention jeune homme, la crise a éclaté j’étais déjà grand et je suis entrain de vieillir pendant qu’elle est encore en cours, donc concernant ce conflit, tu ferais mieux de te taire. Toi et moi ne boxons pas dans la même catégorie, ce que je connais sur cette crise est quantitativement et qualitativement de loin supérieur à ce que tu prétends connaitre, tu ferais mieux de me poser des questions au lieu de chercher à discuter ».

Poliment je l’avais répondu : je ne nie pas que j’ignore tout de la crise en Casamance. Mais je crois maitriser ce que j’avance comme propos sur ce sujet. Je lui ai juste fait comprendre que les troubles baptisés « conflit casamançais » constituent de nos jours une problématique très complexe, si complexe que nul ne peut prétendre la maitriser en entier, parce que c’est une crise qui comporte de nos jours de aspects multiples avec «  un ou plusieurs à coté », un « dedans », un «  dehors », un «  au dessus » et un « en dessous », un « à gauche » et un «  à droite » si bien imbriqués les uns dans les autres que même les « griots », les « évangélistes » et  les « bibliothèques vivantes » du conflit , je veux parler des spécialistes ou grands experts ne peuvent prétendre tout maitriser y compris moi même petit journaliste en premier.  Notre discussion s’est interrompue.

Voici donc pour terminer  pourquoi j’essaye de partager le peu que je connais pour faire avancer les débats. Conscient que mes propos ne sont pas paroles d’évangiles et surtout que je ne maitrise pas tout, j’aurais souhaité que ceux qui les trouvent erronés utilisent des arguments pour me rectifier ou corriger sinon démentir en lieu et place des insultes et des menaces.

Le problème du retour de la paix en Casamance est a mon avis une situation très préoccupante qui nécessite des débats et échanges d’idées en lieu et place de pratiques occultes et d’attaques contre des personnes pour l’intimider et l’obliger à se taire.

Propos recueillis par ARDiallo exclusivement pour le Journal du Pays

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Commentaires (8)

  • Fambondy

    mes amis, fambondy assure pleinement la sécurité des enfants du pays des rizières y compris rené capain.

  • Awagna2000

    René Bassène on l’aime ou on ne l’aime pas, l’essentiel la CASAMANCE l’adore.

  • kankouran

    @Samboune,
    Pas de soucis mon gars, les SOLMAS NON INITIES c’est mon affaire. René est un CHEF KINTAN alors mon devoir est de le protéger partout où il est. Ceux qui avec leur famille vivent à Dakar et viennent semer la merde en Casamance, je les suis et je surveille tous les journalists du journal du pays. Fambondy doit aussi s’exprimer s’il me lit !!!Vive LA CASAMANCE SEPARATISTE ET INDEPENDANTE. JE SUIS FIER D’ÊTRE REBELLE

  • CANADA

    Capain est entré dans l’histoire depuis qu’il s’est investi à fournir plus de clarté au processus de paix en casamançais. Un dossier qui a toujours été tabou au public depuis des décennies, tenant à l’écart aussi bien les populations casamançaises, sénégalaises que la communauté internationale, comme si on voulait cacher quelque chose à l’opinion public. Cette gestion nébuleuse, voulue ou pas par les autorités sénégalaises et les « messiers Casamance » suscite bien des interrogations pour tout esprit cartésien. Les interviews de Capain, tout comme l’implication de nombreuses personnes soucieuses du devenir de la Casamance, offrent plus de clarté et de vision à l’opinion nationale et internationale sur ce qui se passe en Casamance. Car, si pour la plupart des conflits africains, les causes sont généralement liées aux ressources naturelles comme les « Diamants du sang », ici en Casamance, le conflit suscite bien des intérêts personnels et des motivations pour ce qu’on peut appeler « L’ARGENT DU SANG ».
    La communauté internationale avait besoin de comprendre ce qui se passait dans les autres conflits pour agir, décrier, médiatiser, condamner et trouver les solutions adéquates. Dans la même logique, ici en Casamance, des hommes de bonne foie comme Capain, se sont mis au service de la communauté internationale pour éclairer l’opinion public et aider à corriger les insuffisances du processus de paix. Cette paix, si chère aux populations et à la communauté internationale garant des libertés d’expression et d’opinion sur toute la planète. Par sa noble mission d’information, Capain est au service de la communauté internationale, qui doit l’encourager, garantir sa quiétude et le protéger contre toute intimidation de qui que ce soit.

    Le monde prendra toujours plaisir à lire tes interventions pour mieux comprendre les tenants du processus de paix en Casamance et y remédier.

    Merci encore.

  • samboune

    Rebonjour mes freres, j’étais hors du pays. je suis vraiment tres fier de René capain et j’ai bcp apprécié sa sereinité , lucidité mais surtout sa modestie aucours de l’interview. Ce garçon est qu’on le veuille ou pas entrain considérablement la façon d’informer sur la gestion du processus paix en Casamance. Il est entrain de permettre à l’opinion de comprendre bcp de choses et de pouvoir donner leurs avis.
    C’est ce qui avait manqué car pendant longtemps, il n’y avait que quelques uns qui osaient en parler. Ils nous livraient des infos générales et tres floues.

    avec capain on apprend bcp ou comprend bcp de choses.
    Pourquoi donc ces gens cherchent-ils à le faire taire? je relu hier tous ces aricles, je n’ai vu nul part ou il a tenu de propos indépendentiste. bien au contraire, il s’est concentré sur le processus de paix en nous informant sur le niveau de son evolution et sur les facteurs bloquant.

    Personnellement c’est en lisant Capain que j’ai compris que rien n’a bougé. que la seule force du processus de paix est la volonté du MFDC et de l’Etat de s’ouvrir au dialogue.
    je veux que ceux qui veulent le reduire en silence retiennent que capain que je ne connais méme pas n’est plus un homme a facilement abbatre. il est l’oeil et la bouche de millions de personnes a travers le monde desireux de savoir comment evolue le processus de paix. il est lu par tous ceux qui s’interessent à la crise casamançaise. et parmis ceux là, il y a plusieurs institutions nationaux et internationaux. s’il faisait du mauvais travail, les critiques auraient fusé de partout.
    Capain est entrain de démocratiser et porter tres haut le debat sur la crise en casamance.

    que ceux qui veulent le contredire le fasse avec des arguments comme il l’a si bien dit et en le faisant c’est tout le monde qui y gagne car au finsih ce sera le triomphe de la bonne information qui permettra aux decideurs d’arriver a la bonne solution.

    De grace, Cessez de menacer et d’essayer d’intimider ce jeune qui est entrain d’abbatre un exellent travail d’information. il est entrain de rendre un immense service au monde entier. ses seuls adversaires sont ceux qui ne souhaitent pas voir finir le conflit.

    A tous les lecteurs, je vous demande de former un bloc solide pour proteger ce garçon. je demande a toutes les institutions qui le lisent de s’impliquer dans la protection de ce jeune.

    s’il lui arrive quelque chose, ce sera une immense perte pour tout le monde et la casamance ne croisera pas les bras.
    Kankouran, canada, koumpo, Nampoti, et tous les autres, je vous invite a vous levez pour defendre la liberté d’expression.

  • Fouladou2

    S’il est de bonne guerre pour ces magouilleurs de la paix en Casamance de maquiller le fiasco de leurs démarches contradictoires en divisant le maquis qui d’ailleurs ne les accepte plus, il est d’une grande bassesse de menacer un jeune journaliste qui par la force de ses arguments démontre d’article en article qu’il maîtrise la situation géopolitique dans cette crise en Casamance. Que les jaloux s’en prennent à leur amateurisme donc…..

  • Koumpo Boudodi

    NE TOUCHEZ PAS A MON POTE SINON JE ME FÂCHE ! COMME JE LE CONNAIS IL SERA AU RENDEZ-VOUS DE L’INFORMATION VAILLE QUE VAILLE.

  • Nianthio

    La vie d’aucun casamançais ne doit être en danger. René Capain est un brave garçon et le seul expert local qui mérite le respect. Tous les autres étrangers en commençant par les sénégalais, les français ou comoriens sont que des chercheurs de frics ! Poser vous la question pourquoi ces étrangers ne trouvent pas un job respectable chez eux ????? Vive les fils dignes de la Casamance
    Vive la Casamance indépendante

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