Sénégal : 17,4% d’entre les nouvelles professionnelles du sexe ont déjà chopé le virus du Sida
Le rapport 2014 sur le Vih/Sida publié jeudi par la Division de lutte contre le Sida et les Ist fait mention des Professionnelles du sexe régulièrement suivies. Pour les enquêteurs, 59,2% ont fait le dépistage du Vih contre 58% en 2013, ce qui reste faible. Ils ont relevé que les taux de séropositivité enregistrés donnent 17,4 % chez les nouvelles Professionnelles du sexe, soit 176 sur 1 010 et 14, 5% chez les anciennes Ps, 373 sur 2 566).
Le document indique que la proportion de Ps ayant effectué le dépistage sérologique de la syphilis reste aussi faible, car elle est de 41% contre 45% en 2013.
A propos du suivi médico-social et la prise en charge des Ist chez les Professionnelles du sexe (Ps), ils restent une des stratégies majeures de la réponse à l’infection à Vih, relève le document. Cette stratégie est mise en œuvre à travers les services Ist intégrés dans les structures sanitaires des régions et districts sanitaires. L’on apprend que les interventions sont appuyées par les organisations de la Société civile (Ong/ associations) comme Enda Santé, Awa et les associations de pairs et les services offerts s’adressent aussi bien aux Ps officielles (Pso) qu’aux Ps clandestines (Psc).
La couverture en sites de suivi des Ps n’a pas été occultée dans l’enquête, puisqu’elle a augmenté de 36 sites en 2009, à 41 en 2013 et 45 en 2014. Les enquêteurs notent qu’avec Enda Santé, les deux cliniques mobiles couvrent toujours Dakar et Mbour. En 2014, les résultats analysés ont juste considéré les Ps actives au niveau des sites des 14 régions, ainsi 7 953 Ps sont inscrites et suivies dont 1 152 nouvelles. Parmi les Ps suivies, 20 % représentent des Ps clandestines, soit 1 612.
A propos du suivi médico-social et la prise en charge des Ist chez les Professionnelles du sexe (Ps), ils restent une des stratégies majeures de la réponse à l’infection à Vih, relève le document. Cette stratégie est mise en œuvre à travers les services Ist intégrés dans les structures sanitaires des régions et districts sanitaires. L’on apprend que les interventions sont appuyées par les organisations de la Société civile (Ong/ associations) comme Enda Santé, Awa et les associations de pairs et les services offerts s’adressent aussi bien aux Ps officielles (Pso) qu’aux Ps clandestines (Psc).
La couverture en sites de suivi des Ps n’a pas été occultée dans l’enquête, puisqu’elle a augmenté de 36 sites en 2009, à 41 en 2013 et 45 en 2014. Les enquêteurs notent qu’avec Enda Santé, les deux cliniques mobiles couvrent toujours Dakar et Mbour. En 2014, les résultats analysés ont juste considéré les Ps actives au niveau des sites des 14 régions, ainsi 7 953 Ps sont inscrites et suivies dont 1 152 nouvelles. Parmi les Ps suivies, 20 % représentent des Ps clandestines, soit 1 612.
Moussa Moïse Djiba (M2D)