Faire du port de Ziguinchor un port international est l’objectif exprimé par l’état du Sénégal par le biais de son ministre du commerce et de l’économie maritime Oumar Guèye qui était dans la capitale du sud pour l’inauguration du nouveau chenal du fleuve.

Une infrastructure réalisée grâce au soutien du royaume des pays Bas qui va permettre au port deZiguinchor de jouer un rôle primordial.

Cet événement fait suite au dragage ‘’déjà effectué’’ qui a pris l’allure d’une farce car selon des personnes très bien renseignées devait durer 18 à 24 mois. Ce dragage en effet n’a duré que 6 à 7 mois.

Le ministre Oumar Guèye, pour la circonstance a salué la collaboration soutenue des partenaires dans ce projet en révélant qu’à la place d’un dragueur comme prévu au départ, le travail a été effectué avec deux, ce qui selon lui a permis de terminer cet engagement à temps. Seulement, à part les techniciens, les populations ont été ignorées dans ce processus, personne ne peut avec certitude prouver l’effectivité du dragage proprement dit.

Sur cette question, même les journalistes ont été obligés de travailler sur les déclarations du ministre Sénégalais et de son entourage.

Concrètement, ils ne peuvent à ce jour rien apporter comme preuve de la véracité des propos des autorités Sénégalaises. Ce processus très flou risque de provoquer des catastrophes sur le fleuve Casamance et c’est pourquoi les populations exigent des éclairages avec des preuves à l’appui pour être rassurées.

L’autre chose que les populations ne comprennent point, c’est la persistante sur Ziguinchor.

Pourquoi l’état du Sénégal veut coute que coute réaliser un port international à Ziguinchor alors que Kafountine et le Cap Skiring présentent de meilleurs dispositions ? D’ailleurs, les populations de Kafountine et environ sont sur le pied d’œuvre pour réclamer la réalisation du port de Kafountine. Des manifestations sont prévues dans un avenir proche pour contraindre l’état à accorder une considération particulière à leur revendication disent-ils citoyennes.

Moussa Moïse Djiba (M2D)