Pour la levée du blocus de la transgambienne, des responsables invitent les deux  états à mettre en avant les intérêts des populations.

Les populations de Ziguinchor et les usagers de la transgambienne disent souffrir des conséquences de la ferméture de la frontière.

Réunies dans l’enceinte de la maison des citoyens de la CEDEAO ce mercredi 6 avril, elles ont appelé les deux états au dialogue et à la réouverture de la frontière.

La rencontre, sanctionnée par un point de presse, a réuni les délégués dequartiers de Ziguinchor, la société civile et les commerçants.

« Nous demandons avec insistance auprésident Macky Sall, président en exercice de la CEDEAO, detrouver une solution diligente à cette situation qui n’a que trop duré, enouvrant dans les meilleurs délais la frontière pour libérer les camions bloqués arbitrairement« , peut –on lire dans un  mémorandum remis à la presse.

Ces responsables disent regretter le manque de concertations préalables entre les deux pays et ont tenu à dénoncer avec la plus grande énergie  toutes sortes d’entraves à la libre circulation des personnes et de leurs biens ’’, estimant que « faux frais« , des pratiques à la vie concrète « normale » et autres « tracasseries irrégulières sont monnaie courante sur les corridors routiers au grand dam des populations ». Cette situation a selon eux un « impact néfaste »sur les prix des denrées de consommation et sur « la vie concrète » des populations de la Casamance, de la Gambie et de la Guinée Bissau.

Le coordonnateur de la maison des citoyens de la CEDEAO ou s’est tenu cette rencontre a lui exhorté les autorités des deux pays à se conformer aux chartes de la CEDEAO en mettant en avant les intérêts des peuples de la sous région.

Moussa Moïse Djiba (M2D)