Casamance: le processus de paix neuf ans après Diamacoune (contribution de René Capain Bassène)
Neuf ans après le rappel a Dieu de l’abbé Augustin Diamacoune Senghor, leader charismatique du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) ; le processus de paix entamé de son vivant et dont il été entre autre un des principaux initiateur et acteur peine toujours à arriver à terme, à savoir a la paix definitive.
L’échec des facilitateurs « locaux ».
Qu’en est –il du processus de paix en Casamance neuf ans après la mort de l’Abbé Diamacoune ? C’est la question que se posent de nombreux sénégalais ?
À ce propos, les réponses sont diverses et variées en fonction des « appartenances », des « intérêts » et des «objectifs » des uns et des autres. Cette situation a fini par instaurer une véritable cacophonie semant au passage une grande confusion auprès de l’opinion.
Ainsi, « saturées » par les multiples et variantes déclarations en provenance des « spécialistes en recherche de la paix » les populations ne savent plus à qui se fier ?
Seulement la réalité du terrain contraste souvent avec leurs déclarations. En réalité, malgré les différents acquis annoncés ça et là, le constat hélas est que le processus de négociations entamé depuis 1991 sous le régime du président Abdou Diouf demeure toujours au point mort. Rien n’a réellement évolué Sur le terrain.
Leurs échecs sont savamment masqués à travers une forte « campagne de communication » où chacun parmi ces acteurs puisqu’ils évoluent dans la concurrence, n’hésitent pas à donner sa version de ce qu’il considère comme avancée dans le processus de paix en énumérant fièrement les différentes activités qu’il a eu a mener avec son groupe. C’est aussi une stratégie pour eux de se donner plus visibilité afin d’acquérir une certaine crédibilité auprès de l’opinion, du MFDC, des autorités sénégalaises et surtout de leurs bailleurs de fonds.
Les messieurs Casamance étrangers ou la grande déception.
C’est sans doute dans le souci de trouver des acteurs plus « efficaces » que les autorités ont accepté bon gré ou malgré d’élargir ou d’allonger la liste des « démarcheurs paix » en ouvrant la porte à de nouveaux experts en recherche de paix en provenance d’autres continents.
Mais bien que pourvus de gros moyens financiers et se réclamant d’une certaine expérience et indépendance dans la résolution des conflits à travers le monde et particulièrement en Afrique noire, ces acteurs étrangers qui ne se sont pas signalés en Libye, au Soudan, au Mali , en Centre Afrique, en Cote d’ivoire et actuellement au Burundi sont dans la même dynamique que les démarcheurs locaux. Tous comme eux, ils évoluent avec différentes méthodes et approches, différents messages pour une même cible (le MFDC) et pour un même but (le retour d’une paix définitive en Casamance).
Mais je crains fort que le manque de synergie et d’harmonie, et certaines maladresses de ces « grands experts » dans leurs stratégies, les conduisent au même résultat que celui de nos « spécialistes » locaux en médiation. Je crains que ce soit encore de gros investissements sans résultats probant.
L’accalmie, situation de ni paix ni guerre ou la paix armée
On essaye de faire croire à l’opinion que des négociations sont entrain d’être menées en douce et que c’est ce qui explique cette relative accalmie notée sur le terrain. Mais je précise que ce n’est pas le cas. Aucune négociation sérieuse n’est encore entamée et qu’aucun acteur ne peut et n’ose se réclamer de cette accalmie notée et chantée.
Sur ce point, je tiens à préciser que l’accalmie qui prévaut sur le terrain en Casamance est une situation antérieure à l’avènement de Macky Sall et qui est clairement constatée à partir de l’an 2000 sous le régime du Président Abdoulaye Wade et qui avec le temps, s’est positivement renforcée au grand bénéfice des populations.
Ceci dit, aucun de ces acteurs n’a obtenu du Mfdc, un accord officiel ou tacite d’une signature d’un cessez-le-feu. Sinon quelles ont été les clauses ? Je précise qu’aucun facilitateur n’ose dire qu’il a approché les combattants pour leur faire une telle proposition. Concernant les origines de l’accalmie, les explications sont multiples et diverses. Chaque acteur se la réclame. Chacun soutient y avoir joué un rôle capital. Même ceux qui n’ont jamais eu le moindre contact avec le maquis ont clamé haut et fort y avoir largement contribué à travers leurs déclarations dans les médias. Contrairement aux propos des Messieurs Casamance, du coté du maquis, les combattants vous répondent que c’est une décision prise à leur niveau de déposer les armes pour prouver leur volonté affichée d’aller à la table de négociations, mais également une manière pour eux, de tester la sincérité de l’Etat sénégalais à vouloir ouvrir des pourparlers en vue d’un règlement définitif de la crise.
Pour ma part, et contrairement à la majorité de l’opinion, je ne me félicite pas de cette accalmie et cela peut étonner voir même choquer certains. Je ne suis pas un va-t-en-guerre ou quelqu’un qui voit partout des échecs, mais c’est parce cette accalmie est pour moi un couteau à double tranchant. Si on l’exploite bien, elle peut nous conduire rapidement vers cette paix tant désirée, mais si on s’y prend mal, elle peut engendrer une recrudescence des hostilités dans la pire des formes. Elle constitue une sorte de trêve, mais surtout de période d’observation entre belligérants, car en réalité, le conflit est encore loin d’être considéré comme fini.
Encore une fois malgré cette accalmie tant chantée ; je réitère que rien n’a bougé ou changé aussi bien du coté de l’Armée sénégalaise que de celui du Mfdc.
Nous traversons une situation de ni paix ni guerre au caractère très opaque et inquiétant. Sur le terrain, les dispositifs militaires ou sécuritaires n’ont pas variés. Mieux, ils ont été renforcés par endroit pour éviter tout effet surprise du coté de l’ennemi. Chaque camp est resté militairement très concentré et vigilant et se prépare à sa façon à la contre offensive et à la guerre tout en observant tranquillement le comportement de son adversaire ou ennemi. C’est pour dire que malgré les nombreuses déclarations des uns et des autres qui voient en cette accalmie le résultat de leurs efforts, ce calme très précaire et fragile ne repose sur absolument rien de solide et peut fondre à tout moment. Les belligérants ont profité de cette sorte de « cessez le feu » pour mieux se réorganiser à tous les niveaux. C’est ce qui me préoccupe et me tournante, car au moindre incident, les hostilités peuvent reprendre comme en attestent les nombreux accrochages dont le dernier en date remonte en avril 2014 à Emaye.
L’autre facette trompeuse de cette accalmie, est qu’elle est en train d’endormir les populations qui, lassées de vivre les méfaits de la guerre, ont considéré cette trêve comme le début d’un retour irréversible vers la paix. En effet, avec l’accalmie, les populations ont repris beaucoup d’activités ludiques, cultuelles, culturelles, religieuses et surtout de développement qu’ils ne pouvaient pas mener dans les années 90 à 2000 voir jusqu’en 2005, pour certaines localités parmi les plus affectées par le conflit. L’accalmie a eu pour conséquences positives, d’encourager le retour au bercail des populations refugiées ou déplacées, la réouverture de certaines écoles et autres infrastructures sociales de base, la quasi liberté de circulation des personnes et des biens, la réouverture des hôtels, le retour des partenaires au développement, la reprise de la culture du riz et autres céréales dans certaines zones. Bref, la trêve a permis un retour pour certaines populations à une vie quasi normale.
Enfin l’accalmie se présente malgré tout comme une période très favorable à la facilitation ou au rapprochement des belligérants en faveur d’un dialogue sincère. Dommage que nos « experts en recherche de paix » tardent encore et toujours à bien exploiter cette situation.
C’est pourquoi j’invite vivement les parties en conflit à s’orienter vers des négociations sincères car les Casamançais, de façon particulière, sont fatigués de cette guerre qui a atteint tous les secteurs de leur vie, réduisant ainsi tout un ensemble d’efforts consentis par plusieurs générations.
Un processus de paix en panne.
J’ai dit et je ne cesserai de le répéter que le processus de paix est au point mort. Il n’y a aucune avancée sinon comment expliquer le dialogue de sourd et par presse interposée entre le président de la république qui dans un discours a invité le MFDC à la paix des braves et César Atoute Badiate qui de son côté a invité le gouvernement du Sénégal à la table des négociations pour chercher des solutions a la crise ? Voici deux propositions totalement discordantes qui témoignent qu’il n’y a encore aucune avancée dans le cadre du processus de paix en Casamance.
Je conclus ce point en disant encore une fois, qu’il ne faut pas qu’on trompe les populations en leur faisant croire que les choses avancent. Je reconnais qu’ils sont nombreux les facilitateurs et médiateurs en faveur de la recherche de la paix, mais aucun d’entre eux n’a obtenu quelque chose de considérable sinon que leur comportement sur le terrain n’a fait que compliquer et retarder les choses.
Mis à part l’éclatement du MFDC en plusieurs factions rivales, les acteurs de paix constituent eux-mêmes un facteur bloquant car évoluant et dans un désordre et une maladresse totale. Leurs échecs et leurs attitudes font que certains observateurs n’ont pas hésité à les qualifier de « colporteurs de la paix », d’acteurs qui cherchent à vivre du conflit plutôt que de s’évertuer à le résoudre
Perspectives…
L’unique rêve d’arriver à la paix ne se limite qu’aux simples déclarations d’intentions de part et d’autre des parties en conflit. Des déclarations qui avaient encore une fois suscité et bâti une grosse montagne d’espoir au prés des populations. Malheureusement cette montagne est entrain de se transformer en un bloc de glace. Ce dernier est entrain de fondre et les eaux de ruissellement sont progressivement entrain d’éroder et d’emporter le grand rêve et tout l’engouement qu’avait l’opinion par rapport à une relance concluante du processus de paix en Casamance.
Nous savons tous que:
– une vision sans action n’est qu’un rêve ; dire que nous voulons la paix, nous sommes prêts à discuter sans poser un acte concret dans ce sens n’est que pure utopie. La paix ne s’obtient pas sur la base de simples déclarations de principes.
– une action sans vision ne mène nulle part ; le fait que les facilitateurs soient nommés et dégommés au gré des autorités, l’anarchie dans lequel ils évoluent sur le terrain ; le fait qu’ils vont vers le MFDC avec des programmes et stratégies de sortie de crise déjà élaborés par leurs soins ne saura engendrer de résultats probants. L’échec des accords du 30 décembre 2004 en est une illustration de ce type de démarches…
– seule une vision combinée d’une action peut faire bouger les choses ; en effet pour arriver à un résultat probant par rapport à la relance du processus de paix, il faut que tous les acteurs concernés (Etat en premier, le MFDC et les démarcheurs de paix) s’accordent autour d’une vision, d’un contenu et d’une feuille de route à donner au processus de paix.
En l’absence d’une telle démarche, on ne finira jamais de tourner en rond.
La paix une forte aspiration des populations
Les casamançais ne voulaient pas de la guerre, pas plus d’ailleurs qu’ils ne la rejettent aujourd’hui. Les populations fatiguées veulent la paix ; elles la veulent d’avantage aujourd’hui. C’est pourquoi j’invite tous les acteurs concernés par ce conflit à être conséquents avec eux-mêmes ; à avoir sans cesse pour unique guide dans cette histoire, je veux parler de la gestion du processus de paix : la raison. Mais une raison alerte. Ils doivent également avoir pour finalité unique et invariable l’obtention d’une paix définitive et durable en Casamance. Une paix qui obligatoirement doit s’obtenir necessairement autour d’une table de négociations.
Vive le retour de la paix en Casamance.
René Capain BASSENE
Journaliste-écrivain,
Observateur du conflit en Casamance
Bakinemit
La Casamance libre et independant, tout le reste c’est des singeries pour foutre de nous. Assez d’en faire de ce que les senegalais appelle la Crise camançaise une industrie pecuniere, trop c’est trop. Fini les singeries, spectacles et theatres qui ne servent qu’a berner l’opinion internationale, les institutions internationales dans l’obejet de beneficier de ces dernieres des subventions et financements que ces monsieurs et madames Casamance utilisent pour semer la zizanie en cherchant a nous diviser et aussi remplir leurs sales poches.
Rien ne peut plus echapper les dignes et valeureux fils et filkes de la Casamance.
Chapeau a CAPAIN BASSENE.
LA CASAMANCE DANS SON ENSEMBLE NE PARLE QU’UN SEULE LANGUAGE: LIBERTE ET INDEPENDANCE.
VIVE LA CASAMANCE LIBRE, INDEPENDANTE ET PROSPERE.
CANADA
On ne remerciera jamais assez le travail impressionnant de RCB. Par ses écrits minutieux et ses interviews objectifs et clairvoyants, il rend un service indiscutable d’information au monde entier sur la problématique de l’évolution du conflit en Casamance. Le peuple casamançais, longtemps manipulé et désinformé par les média sénégalais et les acteurs de la paix, en sort grandement aguerri. Pas moins que le peuple sénégalais, tenu ignorant et monté idéologiquement contre tous ceux qui a trait à la Casamance, ne trouvera là, une vérité contraire aux discours habituel propagandiste, despotique et discriminatoire de la politique sénégalaise contre la Casamance.
Et Dieu nous donna RCB, une personne exceptionnelle car, les hommes d’exception ne suivent pas les règles, ils les écrivent. Que le bon Dieu qui t’a donné cette vision et ce courage, te protège pour que tu puisses continuer à servir le monde au grand bonheur et à l’épanouissement de notre chère Casamance. Amen!! Amin!!!
Vive la Casamance LIBRE
Zeus
Emitay Poyiiiiiiii ! Vive la Casamance libre et indépendante
Mendycasa
Monsieur Capain Bassene, vous avez mis le doigt là où il le faut. Néanmoins, votre analyse est en ne peu dérisoire, vu la vision généraliste sans en assumer la responsabilité des nominations inexistantes.La construction d’une paix dans une Casamance meurtrie doit se faire sur une éthique de débat et d’actes politiques. L’éthique politique doit être constante, s’inscrire dans la durée. Nous ne voulons pas d’une éthique provisoire qui varie au gré des intérêts personnels ou des tentations de pouvoir.
Le devoir de pédagogie, de vérité, de liberté, de lucidité et le devoir de rendre des comptes et de justice fondent cette éthique. Il ne s’agit pas d’additionner des sigles ou d’organiser un carnaval ou un festival prétendument pluraliste de la société civile au couer de Ziguinchor. Nous avons l’espoir, de partager ce chemin avec les personnalités politiques dont l’engagement en faveur de la paix et de la démocratie ne souffrent d’aucun doute.
Le MFDC d’après des informations recoupées sur le terrain et à l’étranger propose un contrat démocratique. Le MFDC essaye de clarifier les enjeux, il croit fermement qu’il est important pour la Casamance d’adopter des stratégies nouvelles et novatrices pour faire barrage aux forces rétrogrades, révisionnistes et violentes, colonialistes.
Le MFDC n’est pas écoutés par ces Messieurs Casamance encore moins par le Sénégal .Le MFDC appelle aujourd’hui au consensus et espère être écouté, avant qu’il ne soit trop tard.
Dans le système politique actuel, l’opacité, la ruse, la propagande, la violence et la contrainte demeurent des outils irremplaçables du pouvoir sénégalais pour gérer la société. L’absence de consensus national et de l’Etat de droit, la non-reconnaissance du fait pluraliste, le non-respect des libertés fondamentales peuvent mener au désastre.
Nous cadres, nous intellectuels, nous paysans n’abandonnons pas la Casamance au Sénégal. C’est notre devoir comme semble le comprendre RCB, JDP et des milliers d’entre nous.
Fouladou2
Pourquoi un tel entêtement de la part de ce pouvoir sénégalais pour trainer la Casamance dans la boue. Pourtant l’état des lieux est effrayant. La situation en Casamance , comporte des risques d’explosion à grande échelle, la gestion des affaires est réduite à un jeu de sérail, à un cafouillage institutionnel et dont les conséquences peuvent compromettre l’avenir de la sous-région. La dégradation s’aggrave dans tous les domaines et aucune perspective crédible de sortie de crise n’est proposée globalement et dans les détails. Le système militaro-policier imposé aux Casamançais est un frein de la liberté et de la justice. Le Mfdc qui avait cette ambition de mettre du mouvement pour faire bouger les lignes répond à une question centrale : par où faut-il commencer s’il y a volonté de paix ? Et en fait, pourquoi cet immobilisme, alors qu’un consensus semble se dégager sur la nécessité de paix?
Essamaye Bignona
Dans le contexte casamançais, c’est le pouvoir sénégalais moyen-âgeux qui considèrent les peuples de CASAMANCE comme moins que rien, et les Sénégalais occupent nos terres et mangent comme des seigneurs sans partage.
La CASAMANCE attend que les miettes que l’on veut bien lui jeter. La répression, le traque et le bastonne. Dans un climat d’injustice, votre hombre vous fait peur. C’est la face de la réalité.
En CASAMANCE dans un pays ou l’amour de son prochain est plus fort, l’espoir de la jeunesse fait naitre des idéaux qui rassemblent et attend les beaux jours. C’est rassurant pour l’avenir.
Balla Moussa
@Koumpo Boudodi:
Nous sommes des êtres intelligents et donc pas besoin de faire revenir le Messie pour un tour de Magie ! La solution est entre les mains de Nous Casamançaises et Casamançais.
Koumpo Boudodi
j ai lu le dernier livre de RCB. Je conseille à tous de le lire. Cela suscite un grand intérêt dans la compréhension du conflit.
La situation actuelle décrite est trop effilée pour former un semblant de consensus.
Tous ces groupuscules qui se baladent dans la nature sans aucun programme, ne peuvent être pris au sérieux.
Toute coalition, ne sera que rajouter de l’eau dans son vin car tous diamétralement opposé. Seul Jésus savait faire ce tour de magie !
Balla Moussa
» il faut que tous les acteurs concernés (Etat en premier, le MFDC et les démarcheurs de paix) s’accordent autour d’une vision, d’un contenu et d’une feuille de route à donner au processus de paix. » Je pense qu’à travers de ce passage, il apparait difficile que cette vision soit unique. Je m’explique:
1. Comme le MFDC, l’Etat est divisé (miltaires, politiques et civils ne s’entendent pas sur le dossier)
2. Les « démarcheurs de la paix » comme vous le souligner ne s’entendent pas aussi.
3.Les Ong sont aussi concurrentielles sur le terrain.
Quand on remarque ce 3 points que je viens de souligner, le dénominateur commun c’est l’Etat du Sénégal.
Alors ma question: Existe-il vraiment une volonté politique du Sénégal pour une paix en Casamance d’autant plus qu’en Casamance les malversations politiques en faveur des Sénégalais d’origine continuent ?
Teesito
Décryptage de grande envergure ! Merci Capain
Uliwo
René OLOLAL ! JDP OLOLAL, CASAMANCE OLOLAL
Les saboteurs de la paix en CASAMANCE sont mis à nu. Là tous les messieurs CASAMANCE qui roulent dans des paradis dorés à cause de cette crise auront désormais la très mauvaise conscience. Vive la CASAMANCE retrouvée. God Bless You All
G.Boissy
Je viens de lire un des meilleurs décryptages sur la crise. Impressionnant. Je salue la profondeur de l’analye. Fierté casamançaise restaurée.