Congo Brazzaville: le gouvernement accuse d’anciens miliciens comme responsables des violences
Le pouvoir congolais a accusé d’anciens miliciens de s’être infiltrés à Brazzaville et d’y avoir attaqué une position militaire ainsi que quatre commissariats, selon un communiqué lu lundi à la télévision publique par le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla.
Le gouvernement a annoncé avoir lancé des investigations sur les combats de la nuit, qu’il relie à la contestation de la récente réélection du président Denis Sassou Nguesso par l’opposition.
Selon la déclaration du gouvernement, les fauteurs de troubles seraient des ex-miliciens Ninja Nsiloulou, des combattants d’une ancienne faction de la guerre civile des années 90 opposés au camp de Sassou Nguesso et aujourd’hui dirigés par Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi.
Les combats se sont poursuivis hier soir toute la nuit. Outre les commissariats, ces miliciens ont aussi incendié la mairie de Makélékélé, un des quartiers du sud de la ville acquis à l’opposition, dans le cadre de ce qui s’apparente à une véritable action terroriste, a estimé le gouvernement.
Saliou Cissé