Avec cette visite Barack Obama espère consolider le spectaculaire rapprochement entre les deux pays. A dix mois de la fin de son second mandat, le président américain souhaite avancer le plus possible sur le dossier cubain pour compliquer tout retour en arrière

Après sa rencontre avec Raul Castro le président américain prononcera mardi un discours dans un théâtre de La Havane. En revanche pas de rencontre prévue avec l’ancien dirigeant cubain Fidel Castro, âgé de 89 ans.

Le président américain a aussi précisé qu’il ne laissera pas de côté la question des droits de l’homme. Il l’évoquera selon lui « directement » lors de ses entretiens avec Raul Castro. Sur ce thème il reste beaucoup à faire, les autorités cubaines ont arrêté hier plusieurs dizaines de dissidents lors d’une procession à La Havane.

Les deux pays ont rétabli leurs relations diplomatiques en juillet 2015, et Washington a rayé Cuba de sa liste des pays soutenant le terrorisme en mai, mais les contentieux restent de taille entre les deux anciens ennemis de la guerre froide.

La Maison Blanche a décrété ces derniers mois une série de mesures pour assouplir l’embargo, dont la levée totale dépend du Congrès américain. La chaîne hôtelière Starwood a annoncé samedi avoir obtenu le feu vert du Département du Trésor pour ouvrir deux hôtels à La Havane, devenant ainsi la première multinationale américaine à s’installer à Cuba depuis l’arrivée au pouvoir à La Havane, en 1959, de Fidel Castro et de ses « barbudos« .

ARDiallo