Le nouveau président de la Commission de la Cedeao, Marcel Alain de Souza, s’est dit préoccupé par la situation politique en Gambie.

« Il y a des menaces sur les droits de l’homme mais ce n’est pas en les condamnant que nous allons régler le problème. La CEDEAO a une politique pour les inviter au dialogue. Nous avons déjà une mission de haut niveau et nous enverrons aussi une mission de longue durée pour le processus électoral », a déclaré le nouveau président de la Commission de la Cedeao.

A quelques mois de la présidentielle prévue en Décembre, la tension monte entre le président Jammeh et son opposition dont certains leaders sont en prison.

L’opposition demande des réformes éléctorales et exige la libération de ses membres incarcérés pour avoir pris part à une manifestation.

L’organisation Amnesty Internationale a récemment soutenu que le pays doit être suspendu de l’instance sous-régionale.

Mais pour Marcel Alain De Souza, la suspension n’est pas une bonne solution.

Saliou Cissé