Mali: Entre violence et climat politique morose: un soldat français tué
La campagne pour les élections municipales du 20 novembre au Mali a débuté vendredi dans la morosité, sur fond d’incertitudes quant à la possibilité de tenir le scrutin dans tout le pays, en proie à une instabilité persistante.
Dans la capitale Bamako, aucune affiche n’était visible sur les principales artères, pour ce premier scrutin depuis l’élection du président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2013.
Plus de 7,2 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour désigner les quelque 12.000 conseillers municipaux des 703 communes du pays.
C’est dans ce contexte de morosité qu’un militaire français a été tué hier au Mali.
Selon un communiqué de l’Élysée, un sous-officier du 515e régiment du train de la Braconne est mort des suites des blessures reçues lors de l’explosion d’une mine vendredi après-midi au passage de son véhicule blindé en opération au nord du pays.
François Hollande a adressé ses « condoléances attristées » à sa famille et à ses proches tout en saluant « le sacrifice » du militaire.
Depuis 2013, 18 soldats français ont perdu la vie au Mali.
ARDiallo