Deux morts par balles dont l’un a succombé en territoire guinéen et l’autre en territoire Casamançais. Le troisième élément blessé par balle a pu joindre l’hôpital de Ngoré en Guinée Bissau. C’est un événement qui s’est déroulé le mois dernier près de la frontière sud de la Casamance.

Les trois hommes en quittant leur pays ne savaient pas que deux d’entre eux ne vont plus revenir vivant. En effet, selon nos sources, ils ont tenté de voler le troupeau de bœufs attaché près d’un cantonnement militaire Sénégalais. C’est au moment de l’action que le soldat sentinelle a ouvert le feu sur les trois voleurs.

C’est à l’hôpital de Ngoré que le blessé a avoué qu’ils étaient partis voler des bétails et deux de ses amis sont morts. Les populations informées sont partis récupérer le corps sans vie de l’un des morts trouvé en terre guinéen.

Le corps non identifié a été mis à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. Selon les mêmes sources, c’est seulement la dernière semaine du mois de mars que les autorités sénégalaises ont livré le corps sans vie du voleur Bissau guinéen.

Pour ne pas attirer les critiques des organismes internationaux des droits de l’homme, les autorités sénégalaises ont camouflé l’information en toute complicité avec les autorités Bissau guinéen.

Le Sénégal étant habitué des faits comme à l’instar des exactions menées contre les populations de la Casamance en générale et les membres du MFDC en particulier.

Le Sénégal se donne une bonne image au moment où elle passe tout son temps à violer les droits des hommes. Nul n’a le droit de tuer quel que soit les dégâts engendrés par l’incriminé ou les incriminés.

Abouké Sagna