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Casamance: L’ANRAC, une agence de développement devenue un bureau d’espionnage

Casamance: L’ANRAC, une agence de développement devenue un bureau d’espionnage

Créée en juillet 2004 à la suite d’un long processus de négociations entre le président Abdoulaye Wade et l’abbé Augustin Diamacoune Senghor Secrétaire Général du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), l’ANRAC n’a jamais su jouer son rôle d’aider à la reconstruction et au développement  de la Casamance.

Depuis sa création, l’Etat Sénégalais n’a pas respecté ses engagements de donner assez de fonds à cette agence afin qu’elle puisse mener à bien sa mission.

Les Casamançais sont d’abord choqués que le siège de l’ANRAC se trouve toujours à Dakar malgré la forte demande des populations de la délocaliser en Casamance.

Ensuite, ils se demandent pourquoi créer le PPDC alors que l’ANRAC existe déjà et qu’il était censé jouer le même rôle que le PPDC.  C’est une doublure erronée des coûts d’exploitation et de service.

Enfin selon nos sources, le MFDC s’interroge pourquoi le Sénégal refuse que ses membres siègent au conseil de surveillance de cette agence conformément aux clauses signés entre le mouvement indépendantiste et l’Etat du Sénégal.

En octobre 2013, une enquête de notre journal avec ce titre:  l’ANRAC : un nid d’espions du Sénégal pour le démantèlement du MFDC a permis une restructuration de l’agence. Aujourd’hui on reprend les mêmes et l’on recommence. C’est en tout cas le sentiment des Ziguinchorois après la prise de fonction de certaines personnes identifiées déjà comme « taupes ». Certains habitants, ulcérés par ces nouvelles figures accusent Madame Aminata Angélique Manga, la directrice générale, de faire preuve d’une « extrême négligence » (terme diplomatique).

En tout cas,  une réflexion pour des investigations est en cours, assurent des  membres du MFDC proches de Bangoukouro leur siège à Ziguinchor.

« Nous ne saurions peser de façon publique ou privée les conséquences sur tout type de décision d’enquête qui serait prise après les investigations« , nous a confié un militant.

Elankoor

 

 

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Commentaires (6)

  • Balla Moussa

    L’ANRAC est inutile pour la CASAMANCE

  • Bakinemit

    Ça fait vraiment rire, quand j’entends les gens toujours se pleindre sur les mêmes actes de désintéressement du Sénégal vis à vie de la Casamance Naturelle.
    Le Sénégal a-t-il une fois eu une politique socio-economique, culturelle et éducative sérieuse en Casamance et dans ses grands ensembles?
    Le Sénégal a-t-il une fois eu du respect aux casamançaises et casamançais malgré nos grandes potentialités sociales, morales, intellectuelles et laborieuses qui nous caractérisent?
    Le sénégal a-t-il une fois eu des ambitions sérieuses sur la Casamance naturelle?
    Ma réponse à ces questions est une et unique:
    La Casamance et les casamançaises et casamançais ne seront respectés par le Sénégal une fois la Casamance Naturelle est libre et Indépendante.
    NA KUMOO BAANTA!
    FURIMOOM TO FU TIJE!

    VIVE LA CASAMANCE INDÉPENDANTE ET PROSPÈRE.

  • Safi

    Une Casaçaise ne suit pas comme une chèvre. Peut-être que je n’ai pas raison pour ce cas, mais là où il y a une Casaçaise qui réussit GORGUI YA SOF utilise tous les moyens pour la casser. J’implore toute la Casamance de soutenir A A M

  • Teesito

    Il suffira que l’on fasse les recherches nécessaires avec sérieux et rigueur, et on saura qui se cahe derrière Mme Manga ! Bien sûr qu’elle pourrait être de bonne foi ! Mais le danger peut venir d’elle si elle est naïve. Nous savons tous l’histoire des gens que l’ANRAC a envoyés chez des combattants pour les faire sortir du maquis. C’est une stratégie payante pour le Sénégal.

  • Zeus

    Merci pour cet article qui dénonce les mauvaises tendances de ces organisations mafieuses comme j’aime à les lire sur JDP. Car tant les fumisteries, l’exploitation des richesses locales, particulièrement celles du sous-sol sera inféodé à l’ogre sénégalaise, ce monstre insatiable qui étend ses tentacules sur la Casamance pour continuer d’en sucer la sève à l’ère post-indépendance, décennie après décennie, la future génération sera sacrifiée par notre faute.

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