La circulation est devenue encore difficile en Casamance. L’armée sénégalaise a encore implanté des points de contrôle sur beaucoup de localités de la verte Casamance.

La sécurité des gens et de leurs biens est-elle menacée ? L’armée sénégalaise a-t-elle peur ? Que craignent les autorités sénégalaises ? Cela est-elle liée à la situation en Gambie ?

En effet, depuis quelques mois le constat est visible à travers la Casamance. Les militaires Sénégalais ont augmenté le nombre de point de contrôle dans la région de Ziguinchor. L’armée sénégalaise continue de fouiller les populations Casamançaises sur les routes.

Dans des villages où les voitures passaient sans stop actuellement les passagers descendent des véhicules malgré eux pour les besoins de contrôle et de présentation de Carte d’identité nationale Sénégalaise. C’est à l’instar du village de Niaguis dans le département de Ziguinchor. A hauteur de la sous-préfecture, on constate une file indienne de personnes qui présentent leur pièce à tour de rôle à un soldat armé.

Au moment où Robert Sagna et son équipe de groupe de contact nous font croire que la paix s’est définitivement installée en Casamance, l’armée envahie la circulation. Par cet acte, l’armée sénégalaise dément ces autorités politiques d’une paix retrouvée en Casamance.

Cette situation pousse les populations a se demandé les motifs de ce retour en arrière rappelant les années de l’intensité de la guerre en Casamance.

Abouké Sagna