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Casamance : Prémonition ou dernières confidences ? René Capain Bassène parle des difficultés qu’il est entrain de vivre en des termes claires ou obscures

Casamance : Prémonition ou dernières confidences ? René Capain Bassène parle des difficultés qu’il est entrain de vivre en des termes claires ou obscures

Dans son 3e livre : Casamance : à quand la paix ? René Capain Basséne semble être entrain de préparer ses lecteurs au pire. Il informe que sa vie est en danger même si par ailleurs il tient à les rassurer de sa ferme détermination à poursuivre son engament de donner la bonne information pour aider à trouver des solutions durables à la crise en Casamance.

Le Journal du Pays tient à partager avec vous certains passages très frappants et qui informent sur la situation qu’il est entrain de traverser:

EXTRAIT NUM 1 (page 7 et 8)

Le temps passe en effaçant sur son passage de nombreuses cicatrices, guérissant de nombreuses plaies et balayant par la même occasion de nombreux souvenirs. Pour la plupart du temps, les hommes préfèrent déterrer les événements heureux et ensevelir ceux douloureux. Quand il est question d’évoquer des faits pénibles, on me demande et quelques fois on m’intime l’ordre de ne pas remuer le passé.

Ainsi, au cours de mes recherches, des individus ont eu à m’interpeller en ces termes : « Jeune homme, ne cherche pas à dépoussiérer un passé douloureux et honteux de l’histoire du Sénégal. Il faut oublier tout ce qui s’est passé. Arrêtes d’investiguer sur l’épisode du conflit et orientes tes écrits sur comment arriver à un développement durable de la Casamance. C’est moins risqué pour toi, plus actuel, plus gaie comme sujet et que les générations futures te seront à jamais reconnaissantes ».

Ceux qui veulent tout oublier peuvent tenter l’exercice. Ils ont largement le temps pour le faire, mais qu’ils demeurent convaincus qu’un jour ou l’autre, « le passé leur sera remué ». Pour ma part, je venais à peine de boucler mes trois (03) ans d’existence sur terre quand le conflit avait éclaté le 26 décembre 1982.

Depuis cette date, je n’ai cessé de subir les conséquences de cette guerre qui perdure toujours et qui est en train d’hypothéquer l’avenir de plusieurs générations. Face à une telle situation, j’ai commencé par m’intéresser à tout ce qui est écrit ou qui est oralement rapporté sur la crise en Casamance. Très rapidement, cette décision, qui au départ sonnait comme un défi, s’est transformée en une très forte passion. Une passion que seule la lecture ne pouvait assoupir.

En réalité, les livres, les articles de presse, et les récits de certains acteurs n’ont pas suffi pour satisfaire ma curiosité. C’est ainsi que j’ai décidé de m’investir personnellement pour non seulement assouvir ma passion, mais apporter ma contribution dans la compréhension du conflit en Casamance. Je me suis donné pour slogan : « aller puiser l’information à la source et non aux sources ».

Cela nécessitait voir m’imposait une rupture dans la façon de collecter l’information. Il fallait voyager, prendre des risques, arriver là où les autres ne sont pas arrivés, dénicher les bons interlocuteurs et les convaincre à accepter de me parler.

C’est ainsi que par la force des choses, je suis devenu une sorte de dépositaire de nombreux récits et de nombreux documents ayant déjà servis et /ou qui serviront dans le futur… Par devoir, je suis à la limite contraint d’exhumer certains faits déjà passés pour contribuer à mieux faire comprendre certains événements et situations actuels… Pour la postérité, je suis tenu d’écrire afin que l’histoire de cette tragédie baptisée « crise casamançaise » ne soit pas oubliée dans la conscience des populations.

EXTRAIT NUM 2 (page 11)

En 2003, au moment où j’avais pris la ferme résolution de consacrer un travail sur la problématique du conflit en Casamance, je n’avais eu que quelques très vagues idées sur de nombreux aspects de cette crise. C’est au cours de mes recherches que j’ai progressivement découvert et maitrisé certains faits et enjeux de cette guerre grâce à mon ouïe, à ma vue, à ma mémoire, à une bonne recherche documentaire et aux nombreux risques que j’ai encourus à travers mes multiples voyages de collecte et de recoupement des informations, mais également et surtout grâce à la collaboration de nombreux acteurs. Les uns ont accepté de me livrer leurs témoignages sous forme de récits, les autres par contre m’ont fourni une précieuse documentation constituée entre autres de lettres, de mémoires, de discours écrits, de procès-verbaux de réunions, de photos, d’articles de presse, d’enregistrements sonores ou audiovisuels, etc. Parmi eux, certains sont déjà morts, d’autres sont frappés par la maladie ou portent en eux différents types d’handicaps. À toutes ces personnes qui m’ont aidé et soutenu dans les différentes étapes ayant abouti à la publication de cet ouvrage, je leur exprimer ma gratitude pour leur disponibilité, leurs conseils et leurs encouragements. Aussi, je tiens à leur préciser que ce livre est le nôtre, c’est une œuvre commune à la mémoire de toutes les victimes directes et indirectes du conflit en Casamance bien que j’en assume seul l’entière responsabilité de son contenu. Pour cela, j’aurais bien aimé en guise de reconnaissance, inscrire dans cet ouvrage les noms de certains d’entre ceux qui m’ont été d’un très grand apport, mais l’heure n’est pas favorable pour que je puisse m’autoriser à les citer, car la guerre est encore loin d’être finie en ce moment où je suis en train de rédiger ce livre. Je garde néanmoins l’espoir qu’ils sauront se reconnaitre à travers mes écrits.

EXTRAIT NUM 3 – (AVANT- PROPOS  Pages 19 à 23)

Très chers lecteurs,

Depuis la publication en mars 2013 de mon premier livre sur l’abbé Augustin Diamcoune Senghor, je n’ai cessé de faire l’objet de menaces, de tentatives d’intimidation, de propos malveillants et d’accusations de toutes sortes.  Ces attaques directement orientées sur ma personne et non sur mes modestes écrits ont empiré à la suite de mes nombreuses contributions sous forme d’articles et d’interviews sur l’évolution du conflit et sur la gestion du processus de paix en Casamance. Ils ont atteint leur paroxysme à partir de juin 2015 avec la publication de mon second livre axé sur le conflit casamançais de 1982 à 2014. Ainsi, après avoir longuement médité sur la situation que je traverse, j’ai compris que mes interventions sur la gestion du conflit dérangent certains acteurs qui ont fait de la crise casamançaise leur gagne-pain.  Ces derniers sont en train de s’activer par tous les moyens et procédés pour me contraindre au silence. J’ai compris que je cours un danger permanent. Je suis persuadé au vu de ce que je suis en train d’endurer, que ma vie ainsi que celle de ma famille sont en péril. Aux acteurs mécontents de mes contributions qui ne cessent de me demander de préciser clairement ma position ; en somme de dire à quel camp j’appartiens. Suis-je du côté de l’État ou de celui du MFDC ? Ou bien est-ce que j’espère que me soit un jour confié le juteux dossier de la gestion du processus de paix en Casamance ? Voici donc ma réponse :

S’intéresser au conflit en Casamance n’est pas chose aisée. On est soit taxé d’être un rebelle ou d’être de connivence avec l’État du Sénégal.  En réalité, au même moment où les autorités sénégalaises développaient un système de dissuasion visant à décourager quiconque qui s’intéresserait à la problématique du conflit en Casamance, le MFDC quant à lui, considérait toute personne qui cherchait à comprendre la crise en Casamance comme quelqu’un d’intéressé et de favorable à sa lutte, d’où le fait que certains m’ont qualifié d’être de connivence avec les rebelles. C’était un tabou de parler du conflit. Les belligérants (État, MFDC) avaient cherché à contraindre au silence tout « téméraire » qui tenterait volontairement ou involontairement de briser l’« omerta» qu’ils imposaient.  Bien des personnes qui, comme moi, ont osé émettre une opinion sur le comportement d’un des belligérants et sur la façon dont a été géré le processus de paix en Casamance ont été déclarées suspectes par l’un ou l’autre des camps en conflit. Elles sont devenues du coup, passibles d’une répréhension physique ou morale.

Ainsi en 1997, la journaliste Diane Galliot correspondante de Radio France internationale (Rfi) fut contrainte pour sa sécurité de précipiter son retour en France à la suite d’une interview avec Salif Sadio qui avait été déclaré mort par les autorités sénégalaises. Sept ans plus tard en 2004, une autre journaliste Sophie Malibeaux, elle aussi correspondante de Radio France internationale (Rfi) à Dakar fut expulsée du Sénégal parce que accusée d’avoir traité tendancieusement l’information se rapportant à l’accord de paix du 30 décembre 2004. L’année suivante en 2005, un troisiéme journaliste, monsieur Ibrahima Gassama alors correspondant régional de la radio nationale sud FM a failli être incarcéré pour avoir effectué une interview avec le même Salif Sadio, chef rebelle déclaré mort pour la deuxième fois par les autorités et certains médias sénégalais. La radio Sud FM fut interdite d’émettre pendant plusieurs heures, pour le simple fait d’avoir diffusé pendant quelques minutes, l’interview de ce chef rebelle qui entre autres avait démenti les rumeurs de sa mort et réaffirmé son ferme engagement de poursuivre la lutte jusqu’à obtention de l’indépendance totale de la Casamance. Pour ma part, j’ai échappé de peu à la prison quand j’ai été appréhendé par la gendarmerie le 13 mai 2005, en train d’effectuer une interview de l’abbé Diamcoune dans sa chambre, à la maison des œuvres catholiques de Ziguinchor. Je fus retenu de 15 heures à 02 heures du matin… L’objectif était simple, c’était d’étouffer toute information contraire à celles délivrées par les canaux officiels de part et d’autre des belligérants ou par les « Messieurs Casamance » dans le cadre de leurs activités de recherche de la paix. Ces tentatives d’intimidations ont porté leurs fruits.  Ils sont rares les individus et surtout les journalistes sénégalais qui osent réellement s’intéresser à ce conflit non par défaut de compétence, mais par peur pour leur sécurité. La presse dans son ensemble n’évoque ce conflit que lorsqu’il se produit un événement malheureux du genre braquages, affrontements, victimes par mines ou pour relayer les activités de certains acteurs de paix. Les gens ont peur des représailles. Aussi, il est très difficile pour ceux qui veulent être informés, de trouver la bonne source, mais surtout de la faire connaître. C’est d’ailleurs ce qui explique l’anonymat de beaucoup de témoignages publiés dans ce livre.

À ceux-là qui soutiennent que je ne connais rien de la crise casamançaise et que je ne fais que de l’agitation, je tiens à leur préciser que contrairement à bon nombre d’entre eux, je puise directement mes informations à la source et non aux sources. Je leur adresse un grand merci. J’avoue que je suis très fier de leurs critiques, car elles sont la preuve que quelque part, ils s’intéressent à mes contributions. Cependant, j’attends toujours des traces écrites, faisant état de leur parfaite maitrise de cette problématique au grand bénéfice des populations. D’ailleurs, pourquoi n’ont-ils pas produit dans ce domaine des travaux qui devraient précéder les miens plusieurs années auparavant ? Comment expliquer cette carence de leur côté ?   Je précise à l’endroit de tous ceux qui cherchent à me décrédibiliser en me traitant tantôt de rebelle, tantôt d’espion à la solde de l’État du Sénégal ou du MFDC que jamais je ne me laisserai distraire, je ne les suivrai jamais dans cette logique d’invectives vers laquelle ils veulent m’entraîner. Cela dit, je les invite à s’attaquer à mes écrits et propos et non à ma pauvre personne.

C’est trop facile et malveillant de coller une fausse étiquette à un individu dans le seul objectif de chercher à le nuire. Quand c’est eux qui recherchent ou qui se prononcent sur le conflit, ils sont des « spécialistes » de la crise, mais quand c’est moi qui émets une toute opinion dans ce sens, je deviens automatiquement espion, rebelle ou simple troubadour. Mais je demeure persuadé que leur jeu sera facilement compris. Je suis devenu très gênant… car nul n’ignore de nos jours que le conflit casamançais est devenu un enjeu économique pour certains lobbies au point de se demander si on peut toujours le qualifier de conflit. À ceux qui me demandent de quitter ma position d’observateur pour devenir acteur, je considère que je peux rester entièrement neutre et contribuer à faire évoluer positivement la situation en Casamance. Je puise cette conviction de la Bible faisant référence à l’histoire de Saint Jean le Baptiste.

Ce dernier vivait dans le désert, se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Contrairement aux pharisiens, il n’appartenait à aucune synagogue. Cela lui conférait la possibilité et la liberté de dire de manière claire et directe certaines vérités aux grands dignitaires de sa société, de traiter les pharisiens et les prêtres qui gravitaient autour de la synagogue d’engeance de vipères, de tancer ceux qui brutalisaient et exploitaient la population au lieu de la protéger. Mais, du désert où il se trouvait et où il vivait dans un extrême désintéressement, les populations s’intéressaient en masse à ses propos dont les échos dérangeaient certains groupes de la société.

J’ai choisi Jean le Baptiste comme modèle et j’ai décidé de n’appartenir à aucun système. J’ai rejeté d’alléchantes propositions d’appartenir à des lobbies qui tirent profit du conflit casamançais. J’ai refusé toutes les solutions de facilité habituelles qui auraient pu hypothéquer ma liberté de penser et de m’exprimer. Je ne veux être d’aucun bord ni rebord pour avoir la latitude de me prononcer librement sur certains aspects du conflit en Casamance, de pouvoir fustiger, et de dénoncer certains comportements qui à mon avis contribuent à retarder le déclenchement du processus de négociations en faveur de la paix en Casamance. Je précise que je n’ai pas de bailleurs et que je ne suis à la solde de personne. Je n’écris ni pour l’Etat, ni pour le MFDC encore moins pour les « Messieurs Casamance » ou autres acteurs.

Je n’écris pas non plus pour que me soit « servie » la gestion du dossier casamançais. J’ai toujours milité pour que ce dossier soit confié à des spécialistes en la matière et non à des profanes ou autres aventuriers qui n’ont d’objectif que celui de se remplir les poches. N’ayant aucune expérience en matière de négociations, je ne peux donc aspirer à ce que me soit confiée la gestion du processus de paix. Cela n’a jamais été ma prétention. Comment donc des situations que j’ai passé tout mon temps à décrier pour arriver à la paix pourraient tout d’un coup m’influencer ?

J’écris pour contribuer à éclairer l’opinion de manière générale, pour faire comprendre que cette guerre a été trop lourde de conséquences pour les populations casamançaises et pour contribuer à aider ceux et celles qui de manière sincère s’évertuent à trouver de véritables solutions de sortie de crise.

« Autant de têtes, autant d’idées » dit un adage assez bien connu. La problématique du retour de la paix en Casamance est une situation qui contrairement à la volonté de certains, ne peut être l’apanage de quelques personnes ou de ceux qui se disent spécialistes de la crise casamançaise. C’est un problème qui dépasse, le cadre national parce qu’il nécessite l’implication directe des pays voisins que sont la Gambie et la Guinée Bissau, mais également celle des grandes puissances et des organisations internationales.

Mon objectif est de contribuer à « démocratiser les débats » en recueillant le maximum d’avis contradictoires de la part des principaux acteurs, mais aussi des populations afin de favoriser un espace de dialogue et d’échange pour une meilleure compréhension des problèmes et de permettre à chacun de pouvoir émettre une opinion dans le cadre de la recherche de solutions durables de sortie de crise.

Comme ce fut le cas pour mes deux premiers livres sur la crise en Casamance, le contenu de ce modeste document est le résultat de mes recherches sur le conflit entamées officiellement depuis 2004. Je ne cherche pas à rétablir une vérité historique, mais à exprimer les avis des uns et des autres à travers un recueil de témoignages. Les historiens feront leur travail en leur temps. Je n’ai pas bien sûr la prétention de trouver la solution des problèmes, mais tout simplement d’y contribuer modestement.

À ceux qui manifestent un intérêt pour mes contributions et qui m’appellent sans cesse pour m’encourager, mais surtout pour me demander de faire attention à ma vie, je tiens à leur dire merci… pour l’intérêt qu’ils m’accordent.

Il est de tradition que tous ceux qui prennent le risque pour faire évoluer certaines choses en bousculant l’ordre établi le paient le plus souvent au prix de leur vie. Mais, je tiens à les rassurer que je ne céderai pas face aux menaces et aux fausses accusations à mon égard provenant d’individus qui luttent surtout pour leurs intérêts personnels et qui estiment être les seuls à pouvoir parler du conflit.

Je ne me laisserai jamais tirer vers le bas. Je revendique le droit comme tout le monde, par mon travail de journaliste, et surtout par ma qualité de fils de la Casamance de pouvoir donner mon point de vue sur certains aspects de la crise que je suis en train de subir depuis ma tendre enfance et sur la gestion du processus de paix qui depuis plus de vingt-six ans n’a enregistré aucun résultat probant. J’ose espérer que mes détracteurs parviendront à le comprendre et à accepter que ce qui nous lie n’est rien d’autre que l’intérêt que nous devons porter au retour d’une paix durable en Casamance.

En attendant, je continuerai à suivre les traces de Jean le Baptiste, c’est-à dire, de rester un homme entièrement libre. Si un jour, il m’arrive d’en mourir, je partirai la conscience tranquille avec le sentiment du devoir accompli : celui d’avoir écrit pour la postérité. Ainsi, j’aurai pleinement joué contre vents et marées, et au mieux de moi, ma modeste partition dans la contribution à la compréhension du douloureux conflit qui a prévalu et prévaut encore en Casamance et dans le processus de recherche de la paix dans mon terroir meurtrie par trente-quatre ans de conflit armé.

EXTRAIT 5 (page 28)

« Le contenu de ce document pourrait faire l’objet d’une vive réaction de la part de certains acteurs. Encore une fois, j’assume pleinement mes écrits. Si un tel cas de figure se produit, je me réjouirai parce que j’aurais largement atteint mon objectif : celui d’avoir contribué à « démocratiser les débats » et d’avoir réussi à pousser certains acteurs à s’expliquer ou à informer les populations sur certains aspects de la crise en Casamance et sur leurs rôles et responsabilités dans le blocage ou l’avancement du processus de recherche de la paix Casamance ».

EXTRAIT 6 (Page 29)

« …Mes pensées vont droit aux nombreuses victimes directes ou indirectes de ce conflit ayant quitté ce bas monde sans jamais avoir la moindre opportunité de pouvoir raconter le calvaire qu’ils ont eu à vivre. Je leur demande de bien vouloir me pardonner pour n’avoir pas tout vu ni tout retenu, mais surtout pour n’avoir pas pu tout dire et ne le pourrais sans doute jamais…

Depuis 2004, j’ai hésité de rapporter, dans mes différents écrits et déclarations, certains faits en rapport avec la guerre en Casamance. En effet le souci de ne pas nuire à ceux qui sont encore en vie prédominait sur le devoir de mémoire envers ceux-là déjà morts. Mais aujourd’hui que mon existence est plus que jamais menacée de tous bords, je n’ai plus d’autres alternatives que de faire publier certains récits que voici, afin de laisser aux générations futures de petites traces de souvenirs de la violence, mais surtout de l’injustice qu’ont eu à subir certaines populations casamançaises ».  

EN CLAIRE CE JEUNE JOURNALISTE MEME S’IL REFUSE DE L’AVOUER EST ENTRAIN DE TRAVERSER DES MOMENTS DIFFICILES POUR AVOIR DIT LA VERITE A TRAVERS SES ECRITS. SI L’ON N’Y PREND GARDE, IL CONNAITRA LE MEME SORT QUE SON AINE OMAR DIATTA MORT DE MANIERE INEXPLICABLE. MOBILISONS NOUS POUR LE SOUTENIR.

Kondiarama

Propager la liberté et l'indépendance de s'informer

Commentaires (1)

  • Zeus

    Soit tranquille mon pote. Les Dieux de la CASAMANCE sont avec toi. Tes détracteurs sans visage seront démasqués bientôt et ils seront punis par nos fétiches.

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