C’est dans l’ancien symbole de la répression de la monarchie espagnole à l’encontre de la Catalogne, le palais qui abrite son Parlement, que les députés ont adopté par acclamation la loi organisant le référendum.

Derrière les murs épais de l’ancien fort construit par le roi Philippe IV pour contrôler la ville rebelle de Barcelone, au début du XVIIIème siècle, la majorité indépendantiste, 72 députés sur 135, a adopté une loi qui permettra de convoquer, le 1er octobre, un référendum d’autodétermination à l’image du référendum organisé en 2014 en Ecosse.

« Les concepts d’Etat et d’unité des patries n’ont plus d’avenir dans l’Europe démocratique actuelle« : avec ces mots le président de la Catalogne, l’indépendantiste Carles Puigdemont, terminait son discours à la « Nation Catalane » et félicitait le Parlement de la convocation des populations par décret à prendre part massivement au référendum.

Dans trois semaines, la Catalogne, peuplé de 7,5 millions d’habitants, grande comme la Belgique, deviendra selon plusieurs sondages et aux souhaits des Casamançais, une république indépendante.

Le royaume d’Espagne devra alors respecter la volonté du peuple catalan qui aspire comme la Casamance à la liberté.

ARDiallo