France: Conférence pour la paix au Proche-Orient à Paris sans Israël et la Palestine
Plus de 70 délégations ont participé à la « Conférence pour la paix au Proche-Orient« tenue dimanche 15 janvier à Paris. Cette rencontre veut rappeler la nécessité d’une solution à deux États alors que les négociations israélo-palestiniennes sont au point mort.
La solution » à deux États » est la seule issue viable au conflit israélo-palestinien : graver dans le marbre ce simple message résume l’ambition de la « Conférence pour la paix au Proche-Orient » , qui s’est tenue hier dimanche 15 janvier à Paris. « Il s’agit de rappeler ce qui est essentiel pour un processus de paix, pas plus, mais pas moins « , explique-t-on au Quai d’Orsay.
Officiellement, les Israéliens campent sur leurs positions. A leurs yeux, la conférence de Paris « éloigne ». les perspectives de paix. Ils appellent une fois de plus à des négociations bilatérales.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié dimanche de « futile » la conférence internationale de Paris visant à relancer l’effort de paix moribond sur le conflit israélo-palestinien.
Le numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a favorablement accueilli dimanche les conclusions de la conférence de Paris sur le Proche-Orient qui, selon lui, « a souligné la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne ». Saëb Erakat a en outre appelé, dans un communiqué, la France « à reconnaître immédiatement l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme sa capitale et demandé aux autres participants à la conférence de « reconnaître la Palestine au même titre que leur reconnaissance d’Israël ».
Ibou Camara