Gambie: le président Yahya Jammeh dénonce une déclaration de guerre de la CEDEAO
Dans son message télévisé à la Nation samedi soir à l’occasion du Nouvel an, le président gambien Yahya Jammeh a estimé que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lui a fait une déclaration de guerre pour le chasser du pouvoir après sa demande de recours à la Cour Suprême.
Il a assuré qu’il demeurerait président tant que la Cour suprême ne se serait pas prononcée sur son recours, qui doit être examiné le 10 janvier, neuf jours avant l’expiration de son mandat d’après la Constitution.
Il a aussi exclu de participer à toute négociation avec la CEDEAO composée de 15 pays en raison de sa partialité, et réitéré sa demande d’annulation de l’élection du 1er décembre. Le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel Alain de Souza, de passage au Mali avait évoqué il y a deux semaines une intervention militaire en Gambie pilotée par le Sénégal.
Cette décision de la CEDEAO d’imposer les résultats de la présidentielle par la force des armes est totalement illégale, car elle viole le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de ses Etats membres, a déclaré Yahya Jammeh. C’est, en fait, une déclaration de guerre et une insulte à notre Constitution. C’est donc totalement inacceptable, a-t-il martelé, excluant de participer à toute négociation menée par la Cédéao tant qu’elle maintiendrait sa position. Il a condamné une campagne menée par des groupes d’intérêt et d’individus qui sont contre la Gambie.
Dans tous les cas, a-t-il averti, nous sommes prêts à défendre le pays contre toute agression et il n’y aura aucun compromis à ce sujet. Depuis le vendredi 30 décembre les militaires et les policiers gambiens ont accru leur présence dans les différents points stratégiques de la capitale Banjul.
C’est dans ce contexte que la radio Teranga FM a été fermée par les autorités sur l’ordre de l’Agence nationale du renseignement (NIA).
Balanta Mané
MyGambia
Yes Mister President ! Proud to be Gambian
Tapha
la Gambie est un état souverain non? alors laisser les gambiens régler leur problème.