Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, se réunit ce lundi pour statuer sur la question du départ anticipé président Jacob Zuma.

Le second mandat de Jacob Zuma, au pouvoir depuis 2009, n’expire qu’en 2019 mais la pression n’a jamais été aussi forte pour qu’il quitte le pouvoir avant l’année prochaine.

Plusieurs membres sont écoeurés par les multiples affaires de corruption dont est accusé le chef de l’Etat. Les premiers sont les partisans du nouveau chef de l’ANC, Cyril Ramaphosa.

Zuma doit s’adresser jeudi devant le Parlement pour son discours annuel sur l’état de la nation, où il doit détailler le programme de son gouvernement pour l’année à venir. Ses alliés estiment qu’il doit terminer son mandat.

Dans ce contexte tendu, l’une des instances dirigeantes de l’ANC, le Comité de travail, composé de 26 membres, a été convoqué en urgence lundi après-midi pour débattre du sort du président.

Dimanche soir, l’exécutif de l’ANC s’était déplacé à la résidence officielle de M. Zuma à Pretoria pour, selon le numéro 3 du parti Gwede Mantashe, parler « de ce qui est dans le meilleur intérêt de l’ANC et du pays ».

Saliou Cissé