Carles Puigdemont, président élu et en exil de la Catalogne, a été arrêté par la police allemande, près de la frontière danoise. Le leader indépendantiste avait quitté la Finlande pour retourner en Belgique vendredi soir, selon un communiqué publié par le député qui l’avait invité dans le pays nordique.

Tandis que Puigdemont aurait assuré au politicien finlandais qu’il «coopérerait pleinement» avec les autorités belges, elles avaient elles-mêmes déclaré ne pas savoir où se trouvait le président.

En effet, l’avocat de Puigdemont, Jaume Alonso-Cuevillas, a révélé que son client avait été arrêté par la police en Allemagne alors qu’il se rendait en Belgique.

Il n’est pas encore clair si la police allemande va traiter le mandat d’arrêt européen, ou si elle va lui permettre de retourner en Belgique pour que cela puisse se faire là-bas.

Alonso-Cuevillas a également déclaré qu’il avait pu parler à Puigdemont au téléphone, qui lui a assuré qu’il était bien traité par les autorités allemandes.

Le 25 mars, le gouvernement espagnol a déclaré avoir reçu la confirmation officielle de la « détention » de Carles Puigdemont par les autorités allemandes.

Le mandat d’arrêt européen a été émis vendredi par le gouvernement espagnol contre Carles Puigdemont et cinq autres ministres du cabinet résidant à l’étranger.

Puigdemont lui-même doit être poursuivi pour rébellion et détournement de fonds publics pour son rôle dans la feuille de route de l’indépendance catalane et risque jusqu’à 40 ans de prison.

Toujours vendredi, cinq responsables catalans, dont un candidat à la présidence et l’ancien président du Parlement, ont été emprisonnés en attendant leur procès.

ARDiallo