Casamance: Accords militaires Sénégal – Guinée Bissau: Dakar demande leur application pour la traque des combattants du MFDC
Le Président sénégalais, Macky Sall, a demandé de manière officielle à son homologue de Bissau, Jose Mário Vaz de permettre aux troupes militaires sénégalaises d’entrer dans le territoire Bissau guinéen jusqu’à 8 kilomètres pour « aller traquer des bandes armées ». Une requête que Vaz a refusée.
L’information a été confirmée par un proche du Président Vaz. « Le président a été contacté par le Sénégal pour ces raisons. Mais José Mário Vaz n’a pas accepté cette demande à cause de la situation politique actuelle de notre pays et surtout des liens de fraternité entre la Casamance et la Guinée Bissau » a expliqué une source de la présidence de la République de Guinée Bissau.
Mais malgré ce refus, l’armée sénégalaise a violé la frontière. Des militaires sénégalais venant du côté de Baraka Manjoka sont entrés en territoire Bissau guinéenne le 29 janvier dernier pour tenter d’attaquer les éléments d’Atika du cantonnement avancé de Bindialoum. « Nous avons eu le temp d’évacuer des lieux plusieurs heures avant l’arrivée des militaires du Sénégal », a indiqué un combattant.
De sources proches du maquis, « aucune base n’est tombée. Le repli tactique du poste d’observation de Bindialoum a été observé depuis le 17 février 2018. Aucune arme n’est saisie. Nos frères ont ratissé une large zone et ramassé des ceintures de balles et deux casques » des militaires sénégalais en fuite.
Depuis le vendredi 09 janvier Attika a enregistré dans ses rangs qu’un seul blessé par éclat d’obus au bras gauche. Il suit des soins actuellement. Aucun combattant n’a été tué ou arrêté par l’armée sénégalaise.
Un jeune élève de 12 ans et un villageois du nom de Jean Bernard Sagna ont été arrêtés à la sortie de Nyassia quelques heures avant les affrontements de samedi du 03 mars dernier pour avoir refusé de conduire les militaires dans la forêt. Ils ne sont pas des combattants. C’est au cours de ces affrontements des militaires dont le jeune soldat originaire de Thiès, Papa Ndiaye, sont tombés sous les balles des combattants. Leur mort a fait grincer des dents au sein de la muette sénégalaise.
Il faut préciser que l’armée sénégalaise déploie depuis le 9 janvier 2018 plus de 1700 soldats dans le terrain des opérations militaires en cours en Casamance. L’envoi massif de ses troupes militaires entre dans le cadre de son projet de démantèlement des bases d’Attika.
Dans le maquis casamancais, les combattants sont déterminés à combattre l’armée du colon sénégalais.
Par Alboury Diallo
ewang
Ces « Tapétes » ont peur et veulent demander de l’aide à la Guinée Bissau. Après ce qu’ils ont fait à la Population de Bassaré. La Guinée Bissau doit se méfait du Sénégal qui ne tient jamais ses promesses. Les relations en La Casamance et la Guinée Bissau ne datent pas d’aujourd’hui. Le Sénégal est un pays qui a toujours violé les lois et règlements. Alors Gouvernement de la Guinée de Bissau faites bien attention. Que le Bon Dieu protège nos combattants Attika.
CASAG
Bravo à la Guinée Bissau !
Le Sénégal n’est pas sérieux.
Vive la Casamance Indépendante !!!
Zeus
La Guinée-Bissau n’a pas confiance au Sénégal, parce que c’est un pays de mensonges et de filouteries. Vive la Guinée-Bissau et vive la Casamance