Casamance: Contribution: « Un complot odieux pour attaquer les positions des combattants du MFDC“
D’après une source bien renseignée, le gouvernement sénégalais et son armée „chercheraient à accuser le chien de rage pour l’abattre“. Toujours selon notre source, „ils voulaient profiter du massacre des 13 jeunes abattus dans la forêt classée de Bofa Bayotte pour attaquer les positions des combattants du mouvement des forces démocratiques de Casamance. C’est un plan qui a été préparé depuis longtemps“. Et notre source de renseigner que ce massacre du 06 janvier 2018 n’est que prétexte de Dakar pour vouloir mettre fin au processus de paix den Casamance. D’où le renfort des effectifs l’armée et du matériel de guerre en Casamance depuis plusieurs semaines.
Ces informations semblent bien collaborer avec les événements qui sont entrain de se dérouler en Casamance depuis décembre 2017: la fameuse main tendue de Macky au MDFC, la libération discrète du 1er janvier 2018 des „deux rebelles de Salif Sadio et le refus catégorique de Dakar de se prononcer sur cette liberté“, l’envoi des services du renseignement sur le terrain avant même l’événement tragique qui a coûté la vie à de pauvres casamancais, les bombardements et le déploiement des troupes militaire vers les cantonnements des bases d’Attika.
L’objectif?
Dakar a vu d’un mauvais oeil la réunification des différentes sensibilités de l’aile combattante du mouvement indépendantiste. L’unité du maquis „mettrait en position de force Attika qui pourrait recruter d’autres jeunes casamancais pour renforcer ses rangs. “ Or l’unité du maquis „l’oxygène“ (les futurs nouveaux recrus) et „la bonne communication efficace et rapide du MDFC qui surprend Dakar“ pourraient permettre de constater un équilibre de la terreur sur le terrain.
Tout en sachant que la machine est en bonne marche, il faut chercher à la „ mettre en panne“, „interrompre le processus de paix en cours“ et „attaquer César“. Parce que César refuse „le déminage, la construction des pistes et a coupé tout contact avec les émissaires de Dakar. Il faut donc „l’attaquer pour stopper le processus de l’unité du maquis et le contraindre à négocier comme Salif“.
Arrestations ?
L’aile politique locale n’est pas non plus épargnée par le plan de décapitation du mouvement indépendantiste casamancais. On envisagerait de mettre la main sur „ jeunes leaders locaux qui sont entrain de donner du sang neuf au MFDC partout en Casamance, à Dakar et jusqu’à dans le vieux continent, l’Europe. “
Le Quai d’Orsay
Informé et inquiet, le Quai d’Orsay a tenu à déconseiller aux voyageurs d’affaires de se déplacer en Casamance.
Ampa Sembebo