Casamance: Le doute plane sur la mort de Bounama Sané, Secrétaire général du comité de vigilance de la forêt de Boffa-Bayotte
Bounama Sané, Secrétaire général du Comité de vigilance pour la prévention de la forêt de Boffa-Bayotte est décédé le 20 janvier 2018 dans le véhicule des gendarmes sénégalais quelques minutes après son arrestation chez lui, dans son village de Toubacouta.
Les circonstances de cette mort restent encore mystérieuses. Pour la famille, Bounama était en excellente santé avant de sortir de la maison menottes aux poings.
Avant son enterrement, la famille a exigé une autopsie effectuée par un médecin légiste et se déclare prête à attendre le temps qu’il faut pour cette opération. Il s’agit d’une question de principe, avait affirmé la famille au chef de village.
Il s’en suit des menaces contre les membres de la famille qui acceptent, la mort dans l’âme, d’enterrer leur parent. Le doute plane encore sur la mort de Bounama.
Cette disparition tragique dans les mêmes conditions, rappelle une autre, celle d’Abba Diédhiou, témoin gênant dans l’assassinat à Sindian, le 30 décembre 2006, d’El Hadji Omar Lamine Badji, Président du conseil régional de Ziguinchor.
Samsidine Badji (SAM)
Ekonkon
Salut EWANG, d’accord avec toi.La seule chose qui compte pour le Sénégal en Casamance est le profit. Toute opposition est à détruire ou à diviser ou à remodeler, ou à utiliser pour effectuer une stratégie « Prenons tout et au plus vite », donc contre les intérêts des populations. Je ne fais pas confiance aux Sénégalais.
ewang
Je n’ai jamais cru à ce que disaient ces gendarmes. Leur explication sur la mort de Bounama SANE n’était pas cohérent. Comment une personne qui allait répondre à une interrogation pouvait détenir un produit nocif de ce genre pour se suicider. On s’est bien que tous les moyens sont bon pour étouffer la vérité sur la situation de Boffa.Ils ont tout planifié pour l’éliminer afin qu’il ne dévoila pas la vérité.
Tapha
Les gendarmes tuent les témoins qui savent trop. C’est la même tactique