Casamance: Les reporters du Journal du Pays au coeur du village de Basséré incendié par l’armée sénégalaise
Le Sénégal, qui se gargarise d’être un exemple en matière de respect des droits de l’Homme dans la région, a sorti la grosse « artillerie des incendies » le 5 mars dernier pour mettre en centre le paisible village de Basséré dans la commune de Nyassia.
Les militaires sénégalais ont reçu, mercredi 5 mars, l’ordre de brûler tout le village pour faire peur aux Casamançais qui refuseraient de les accompagner dans la forêt ou de livrer des informations ou des vivres.
Les reporters du Journal du Pays, escortés pour garantir leur sécurité par des éléments détachés de combattants Attika du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance, se sont rendus sur les lieux, jusqu’au cœur de Basséré pour s’apercevoir de l’ampleur de l’apocalypse. Voilà ce qu’ils nous décrivent de Basséré :
Maisons et cases incendiées, les arbres fruitiers, les récoltes brûlées, les animaux domestiques (moutons chèvres et poulets) tués.
Partout on aperçoit les pots vides de « Corne Bœuf », des pilules de drogues et des plumes de poules et de coqs.
Le plus inquiétant, c’est le nombre d’étuis de balles trouvées sur les lieux.
Et les gens de se poser la question. Contre qui on peut utiliser ces balles ? Il y a t-il encore des fosses communes à Bassaré?
Les recherches se poursuivent et les nos journalistes reviendront sur les détails.
Balanta Mané
Mofame
Ne chercher pas loin, Macky Sall est directement responsable du chaos sécuritaire, économique et humanitaire dans lequel se trouvent aujourd’hui au Sénégal, en Gambie et en Casamance et même dans le Sahel.
Korka Diallo
Je suis content du travail qui se fait un peu partout en Europe pour l’envoi d’avocats et de parlementaires européens en Casamance. Lorsque j’ai reçu la nouvelle, vraiment cela me rassure pour la défense de nos droits. ABARAKA. VIVE LA CASAMANCE INDEPENDANTE
Pedro
Le peuple casamançais a le droit de se prononcer sur son avenir à travers l’organisation d’un référendum, conformément au droit international et aux résolutions de l’Onu.
Tous les peuples du monde, aspirant à la liberté, doivent jouir du droit à l’autodétermination. C’est un principe universel et un droit inaliénable clairement reconnu par l’organisation des Nations Unies.
Se disant solidaire avec la lutte du peuple de Casamance pour son autodétermination je vais moi-même voyager avec des collègues Français et Hollandais en Casamance, en Gambie et en Guinée pour mieux pouvoir contribuer à cette noble lutte.
Amigo
Ce qui se passe en Casamance est sans aucun doute un génocide. Les mêmes atrocités sont perpétrées par une armée dite républicaine contre des civils. Cela me rappelle les massacres de Djifagnor et de Youtou. Basta