L’ancien président élu indépendantiste de Catalogne, Carles Puigdemont, a promis samedi de continuer son combat pour la République, devant des centaines de supporters réunis à Waterloo, en banlieue de Bruxelles, pour fêter son retour en Belgique quatre mois après son arrestation en Allemagne.

A Waterloo, site de la défaite de Napoléon en 1815 contre une coalition européenne, le leader catalan de 55 ans a exhorté les autorités espagnoles à libérer tous les prisonniers politiques.

« Il n’y a aucune raison politique, judiciaire et démocratique qui justifie qu’ils passent une minute de plus en prison« , a-t-il lancé, sous un soleil radieux et les applaudissements de ses sympathisants, dont certains arboraient des drapeaux indépendantistes.

Neuf dirigeants catalans sont actuellement en détention provisoire en Espagne et six autres personnalités indépendantistes, dont M. Puigdemont, vivent en exil. Ils sont accusés par le régime néo-franquiste de Mariano Rajoy pour « rébellion », un chef d’accusation qui n’existe pas dans la juridiction européenne.

A la fin de son discours, ont été hissés au même moment le drapeau européen et celui de la Catalogne, puis a été entonné l’hymne catalan.

Ibou Camara