Dans un discours vidéo enregistré à Bruxelles et publié jeudi soir, Carles Puigdemont, président élu de la Catalogne, a déclaré qu’il cède la place à son compatriote Jordi Sànchez qui séjourne actuellement en prison.

Il a déclaré au président du Parlement, Roger Torrent, qu’il renonçait « provisoirement » à sa candidature.

Le bloc indépendantiste avait pourtant accepté de lui accorder la présidence du pays, mais les autorités espagnoles se sont opposées à sa candidature et la situation est restée dans une impasse jusqu’à présent, la Catalogne étant toujours dépourvue de président et de gouvernement.

Puigdemont  a exhorté au parlement de lancer une série de consultations avec les partis et indiquant que le tien, Junts par Catalunya, proposera Sànchez pour le poste.

Sànchez doit avoir le soutien des deux autres partis indépendantistes, Esquerra et CUP, pour obtenir la majorité à la Chambre.

Cependant, Jordi Sànchez est en prison depuis quatre mois et demi, accusé de sédition, suite à son rôle dans une manifestation contre les raids de la police espagnole à la veille du référendum du 1er octobre.

Le fait qu’il soit derrière les barreaux ne lui permet pas d’être assermenté.

La Cour suprême espagnole devrait lui donner la permission d’assister au débat, ce qui ne s’est pas produit lorsque le député Oriol Junqueras, lui aussi emprisonné, a demandé une autorisation similaire.

ARDiallo