La conférence sur la Libye, ouverte lundi soir à Palerme en Sicile, entre aujourd’hui mardi dans le vif du sujet à l’occasion d’une réunion de travail à laquelle il n’est néanmoins pas certain qu’elle rassemble tous les participants.
Une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement participent à cette conférence, à laquelle ont été conviés une trentaine de pays dont l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, le Qatar, l’Arabie saoudite, la Turquie, le Maroc, la France, l’Allemagne, la Grèce, ou l’Espagne. L’Union européenne est représentée par le président du Conseil européen Donald Tusk et la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini.

Côté libyen, le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) internationalement reconnu, Fayez al-Sarraj, le président du Parlement, Aguila Salah, celui du Conseil d’Etat, équivalent d’une chambre haute à Tripoli, Khaled al-Mechri, et le maröchal Khalifa Haftar sont présents à Palerme, ainsi que des représentants de certaines milices.
« Le parcours vers la stabilité de la Libye est complexe et ne prévoit pas de raccourcis ou de solutions miraculeuses« , a prévenu le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte lundi soir devant ses convives, selon des propos rapportés par les médias italiens.

Antoine Bampoky