Mauritanie : nouvelle rencontre du G5 Sahel
Des conflits régionaux existent depuis plusieurs années et les efforts des uns et des autres des pays concernés se sont souvent avérés vains. En effet, certains conflits sont à ce jour d’actualité et où des peuples souffrent, d’autres qui ne savent point à quel saint se vouer. Des situations devenant insoutenables, qui ont induit des pertes humaines dans chaque côté concerné par les conflits en questions.
L’espace sahélien n’est pas ménagé par lesdits conflits. Ce à quoi la capitale mauritanienne, Nouakchott était à l’honneur durant les trois derniers jours de la semaine passée (Mercredi, Jeudi et Vendredi), avec une rencontre du G5 Sahel regroupant les pays de la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad et le Niger.
Une rencontre portant la gestion des conflits dans les zones de crise. Le coordonnateur régional de la cellule de prévention de la radicalisation, S.Amadou aurait affirmé que l’atelier de la capitale mauritanienne réunit les acteurs de première ligne zone frontalières dont des chefs coutumiers et traditionnels, associations des femmes et des jeunes, des experts et des imams, et ce pour un exercice de partage des bonnes pratiques et d’expériences sur le terrain, dans l’action de résolution des conflits.
De son côté, le chef du projet d’appui à la sécurité dans les pays du G5 de l’union européenne (UE), le commissaire divisionnaire P.Jean-Luc parle des attentes et les espoirs au sujet d’un exercice qui consiste à « donner la parole aux populations impactées par les crises sécuritaire, climatique», seule voie pour assurer la paix et la sécurité.
Certains autres participants estiment que la paix et la sécurité relèvent d’une mission de l’état, qui ne doit pas être confiée à des groupuscules identitaires armés issus des anciennes rébellions, et qui ont des problèmes historiques avec les autres composantes ethniques nationales. Certains parlent des erreurs commises par les pays du Mali et du Niger, avec la propagation de l’insécurité au Sahel pendant les dernières années.
Saliou Cissé