Nigeria: 44 soldats et 9 civils tués dans des attaques de Boko Haram
Des jihadistes du groupe Boko Haram ont tué 44 soldats dans des attaques de bases militaires et neuf agriculteurs dans le nord-est du Nigeria depuis ce week-end, selon des sources militaires et des médias locaux.
Dans une nouvelle démonstration de force à trois mois de l’élection présidentielle et malgré les affirmations répétées du gouvernement selon lesquelles Boko Haram est sur le point d’être vaincu, le groupe a récemment intensifié ses attaques, notamment contre des cibles militaires, causant de lourdes pertes dans les rangs de l’armée.
Des hommes de la branche Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont ainsi tué au moins 44 soldats dans les attaques de trois bases militaires durant le week-end, selon des sources sécuritaires.
De nombreux autres soldats seraient portés disparus après l’attaque de dimanche.
Les assaillants ont également saisi un important matériel militaire.
Lors d’un autre assaut, mardi, les militants auraient tué au moins neuf civils et enlevé plus d’une douzaine d’autres dans le village de Mammanti dans l’État de Borno. Des attaques ont eu également lieu à Gajiram et à Mainok.
L’armée nigériane qui vient de nommer le 12 novembre dernier le général Benson Akinroluyo comme nouveau patron de la lutte contre les jihadiste, ne s’est pas officiellement prononcée sur ces informations.
Saliou Cissé