La Nouvelle-Calédonie a voté pour son maintien dans le giron français, au terme d’un référendum d’autodétermination historique désavantageux pour les Kanaks originaires de l’île devenus moins nombreux sur la terre de leurs ancêtres.

Selon des résultats définitifs sur les 284 bureaux, le non à l’indépendance l’a emporté avec 56,4% des voix contre 43,6% pour le oui, un score en faveur du maintien nettement moins large que prévu par les sondages.

La participation a été massive, avec 80,63 % de votants, a indiqué le Haut-Commissariat. Le président français  Emmanuel Macron a exprimé avec empressement son « immense fierté que nous ayons passé ensemble cette étape historique », en se félicitant d’une « marque de confiance dans la République française ». Il enverra  le Premier ministre Édouard Philippe  dès demain lundi sur le « Caillou ».

Pour Louis Mapou, chef du groupe indépendantiste UNI-FLNKS au Congrès, « les indépendantistes sont encore plus motivés qu’avant pour demander le 2e et 3e référendum. Dès demain on va préparer la mariée pour qu’elle soit encore plus belle en 2020″. Les indépendantistes très confiants pour l’avenir viennent de perdre la première manche du référendum.

Cathy Manga